En mai 2019, Maitre Cheick Sako a annoncé son départ du gouvernement dans une lettre adressée au président de la République. L’ancien ministre de la Justice assure qu’il était contre toute idée de modification ou changement de la constitution du 7 mai 2010.
Plus d’un an après sa démission, Maitre Cheick Sako reste sur sa position. Sollicité par RFI sur le débat relatif à la falsification de la constitution issue du référendum du 22 mars, l’ancien ministre de la Justice n’est pas passé par quatre chemins pour dire le fond de sa pensée.
‘’L’arrêt de la cour constitutionnelle est assez curieux. Ça se passe de commentaires. J’aurais souhaité que la cour puisse soulever des erreurs matérielles. L’évidence est là quand on a les deux textes, il n’y a pas de magie, et en tirer les conséquences’’.
Cheick Sako prône des discussions autour de la table des négociations pour mettre fin à la crise. ‘’Il faut qu’on aille vers un dialogue politique en Guinée où tout sera mis clairement mis sur table’’, suggère-t-il.
L’ancien garde des sceaux affirme qu’il faut souhaiter aussi que ‘’le bon sens et la sagesse des uns et des autres prévalent sur d’autres considérations. Il faut souhaiter que le président de la République comprenne et ne se présente pas pour un 3e mandat. Ça sera déjà une bonne solution’’.
Il croit dur comme fer que si l’actuel pensionnaire de Sékhoutouréyah ‘’ne se présente pas pour un 3e mandat, le débat sera clos’’.
Pathé BAH, pour VisionGuinee.Info
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