Se trouvant respectivement à Kindia et Labé lors des violences post-électorales, l’ancien patron de la mairie de Kindia Abdoulaye Bah et l’ex-député Cellou Baldé, coordinateur des fédérations de l’UFDG à l’intérieur du pays, pourraient être mis en liberté. Du moins selon leur avocat Maitre Salif Béavogui qui s’est exprimé lundi devant la presse à la Direction centrale de la police judiciaire.
L’avocat, interrogé à la DPJ, a annoncé qu’il compter demander leur mise en liberté. ‘’Nous en parlerons devant le juge et nous insisterons là-dessus. M. le procureur, dans sa déclaration, a ciblé la zone autour de laquelle la commission rogatoire a été délivrée et où l’officier de police judiciaire devait agir’’, explique-t-il.
Il souligne que les localités de Labé et Kindia ‘’ne font pas partie de la zone visée par la commission rogatoire. Nos clients Cellou Baldé et Abdoulaye Bah qui résident respectivement à Labé et Kindia sont cités dans le dossier. Ils étaient dans ces localités au moment des faits’’.
Me Béa se demande ‘’comment un officier de police judiciaire peut sortir totalement de sa zone de compétences’’ avant d’insister sur le fait que ‘’nous porterons ces faits à la connaissance du juge’’.
Il se dit convaincu que Cellou Baldé et Abdoulaye Bah ‘’pourront être rapidement mis de côté. Ils ne pourront pas aller en prison parce qu’ils ne sont pas concernés par la commission rogatoire. On les a fait par abus en les maintenant dans cette procédure’’.
Abdoulaye Bella DIALLO, pour VisionGuinee.Info
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