Depuis septembre 2020, la Guinée a décidé de fermer ses frontières avec le Sénégal, la Sierra-Leone et la Guinée-Bissau. Selon les autorités de Conakry, la décision motivée par des raisons sécuritaire. Les transporteurs, pénalisés par la fermeture prolongée des frontières, ont tiré la sonnette d’alarme.
Dans une déclaration conjointe publié mercredi, l’Union nationale des transporteurs routiers de Guinée et la Fédération syndicale nationale professionnel des transporteurs de la mécanique générale de Guinée ont demandé au gouvernement de revoir la situation.
D’après ces structures syndicales, plus de 300 camions sont bloqués au niveau des frontières avec des marchandises à bord. Elles demandent à l’Etat guinéen de ‘’trouver la solution pour les transporteurs’’ pour leur permettre de vivre.
Elles déplorent ‘’la pourriture des marchandises, la souffrance des équipages liée aux difficultés de trouver à manger et des soins médicaux surtout en cette période de Covid-19. Le non-respect des engagements vis-à-vis des partenaires et l’insécurité notoire des transporteurs’’.
Des courriers ont été adressés aux ministres des Transports, du Commerce, de la Sécurité et de l’Administration du territoire pour attirer l’attention des décideurs sur les souffrances qu’endurent les transporteurs routiers.
Dans une récente sortie médiatique, le ministre du Commerce a laissé entendre que ‘’les frontières ont été fermées pour des questions de sécurité nationale’’.
‘’Quand les autorités estimeront que les conditions de sécurité sont réunies, les frontières seront rouvertes’’, a coupé court Boubacar Barry.
Boussouriou Doumba, pour VisionGuinee.Info
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