Depuis septembre, les frontières de la Guinée avec le Sénégal et la Guinée Bissau sont fermées. Le pouvoir de Conakry évoque des raisons sécuritaires pour justifier sa décision.
L’ancien ministre de la communication assure que la décision de fermer les frontières a été prise pour protéger les guinéens contre des menaces qui planaient sur la Guinée.
‘’Notre souhait, dans l’espace CEDEAO, c’est la libre circulation des personnes et leurs biens. Un président de la République ne peut pas sanctionner son peuple en fermant les frontières juste parce qu’il a envie’’, indique Alhousseine Makanera.
Pour l’ancien ministre de la communication, ‘’un président ferme les frontières de son pays, parce qu’il veut protéger son peuple. Il évalue les risques qui pèsent avant de prendre la décision. Pendant la campagne présidentielle, il s’est passé beaucoup de choses qui peuvent interpeller l’opinion publique’’.
Ce parlementaire assure que de sérieuses menaces pesaient sur la sécurité nationale lors de la campagne électorale.
‘’A l’époque, on a vu la position des présidents de la Guinée Bissau et du Sénégal. Les débats sur l’élection étaient plus animés à Dakar que dans les autres pays. Donc si le président de la République a décidé de fermer les frontières, c’est parce qu’il y a des raisons suffisantes de le faire’’, estime Makanera.
La semaine dernière, à l’issue d’une visite de travail du président Julius Maada Bio à Conakry, les autorités guinéennes ont décidé de rouvrir les frontières avec la Sierra Leone, fermées depuis septembre.
Aissatou DIALLO, pour VisionGuinee.Info
00224 621 82 08 53/aissatou.diallo@visionguinee.info
Le Président de la République du Sénégal n’a jamais pris position sur les élections en Guinée. Mieux, il ne s’est jamais prononcé officiellement ou officieusement.
Malheureusement quand on gouverne avec des suppositions de complot, on ne peut faire que des erreurs. En tout cas, la fermeture ne sera jamais ressentie au Sénégal