Aboubacar Soumah : “tous les élèves étaient dans la rue lundi”
[dropcap]L[/dropcap]e secrétaire général du Syndicat libre des enseignants et chercheurs de Guinée (SLECG) avait appelé à la mobilisation de la rue lundi pour contraindre le gouvernement d’ouvrir un couloir de négociations autour des 8 millions de francs guinéens comme salaire de base que réclament les enseignants.
Sur le terrain, les enseignants étaient aux abonnés absents. Seuls des élèves ont battu le pavé pour réclamer le retour à la normale dans les écoles. Interpellé par VisionGuinee, Aboubacar Soumah, meneur de la grève, affirme que sa structure a changé de stratégie à la dernière minute.
“A un moment donné, il faut changer de stratégie. Hier, on a vu que toutes les communes étaient occupées par les forces de l’ordre. Ce qui nous a amenés à changer de stratégie”, a déclaré le patron du SLECG.
Il affirme que des mouvements de protestations ont été enregistrés dans l’ensemble de la capitale. “Tous les élèves étaient dans la rue hier dans toutes les 5 communes de Conakry”, ajoute-t-il au micro de VisionGuinee.
“Nous n’allons pas nous arrêter, on ira jusqu’au bout. Comme le gouvernement reste campé sur sa position nous maintenons notre grève. Il est hors de question de lever le mot d’ordre de grève”, nous confie le syndicaliste.
Aissatou DIALLO, pour VisionGuinee.Info
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C’est devenu politique
On dirait tu vis pas a Conakry, visite toi même les ecoles et rend toi compte de ton echec. Apatride
il faut finir avec cette greve, en limogeant l’imposteur l’arrogant , le voleur par essense et par excellence des deniers public, celui qui s’est toujours servi de la Guinee et ne la jamais servis honnetement l’isurbateur de titre « Docteur » Kassory Fouillanteh Fofana
Au-delà d’etre un gros menteur, ce mec est vraiment ridicule. Ce n’est pas toi, ces enseignants ignorants et prétentieux qui continuent à suivre un malade mental. Tu n’as aucun intérêt de suspendre cette grève par peur d’être pris à partie par les enseignants auxquels tu as promis les 8 millions ou année blanche. J’encourage le gouvernement à continuer de geler les salaires. Au finish, c’est eux qui savent comment nourrir leurs familles et payer les loyers. Non aux revendications fantaisistes, oui à l’amélioration des conditions de vie des enseignants.