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Affaire du 19 juillet : voici la version de Bah Oury

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Bah Oury back[dropcap]C[/dropcap]ondamné à perpétuité au terme du procès relatif à l’affaire de l’attaque du domicile du président Alpha Condé, Bah Oury n’a pu donner sa version des faits à la barre. Puis qu’ayant quitté la Guinée peu après l’attaque pour s’exiler en France.

Plus de 4 ans après les faits, Bah Oury est gracié par Alpha Condé. Cependant, des questions brûlent les lèvres de plus d’un. Que s’est-il passé à Kipé au domicile du président de la république le 19 juillet 2011 ? L’ex-numéro deux de l’UFDG clame-t-il son innocence dans cette affaire ?

“J’étais chez moi, je ne sais pas ce qui s’est passé à Kipé chez le président Alpha Condé”, répond brièvement Bah Oury. En politique, argumente-t-il,“ il y a beaucoup de choses qui peuvent se passer, on cherche à éliminer des adversaires. Il y en eu ici des prétextes pour arrêter Diallo Telly et d’autres. Lorsqu’on a dit à l’aéroport, qu’il y avait une mallette avec des fusils qu’Alpha Condé voulait faire introduire dans le pays, c’étaient des mensonges pour lui créer des problèmes”.

L’ancien ministre de la réconciliation nationale ajoute que “notre pays est habitué à certaines méthodes qui ont la vie dure. Lorsque tu es au pouvoir, il faut faire attention sinon certaines forces vont t’induire en erreur et tu risques de te retrouver carrément dans une position qui est déphasage avec tes convictions. Parce que les gens sont capables de créer des mensonges. Si tu n’as pas de bons systèmes d’informations, tu es complètement foutu”.

En aparté, il dira à VisionGuinee que le dossier du 19 juillet 2011 est une affaire classée. “On ne revient pas sur ça. Parce que, comme l’a dit le président Alpha Condé, il faut savoir tourner la page et regarder vers l’avenir”, avance Bah Oury.

Le plus important aujourd’hui, estime-t-il, “c’est que les détenus politiques soient libérés et que cette page triste soit tournée. Dans 90 ans, les historiens reviendront sur ça pour savoir ce qui s’est réellement passé le 19 juillet. Ce qui est à l’ordre du jour pour moi, c’est de voir tous ceux qui sont détenus dans le cadre de affaire puissent recouvrer leur liberté pour jouir de leurs droits”.

Boussouriou Doumba, pour VisionGuinee.Info

00224 666 90 54 16/boussouriou.bah@visionguinee.info

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3 commentaires
  1. Beta dit

    Bah espèce d’hypocrite

  2. CEBALLA dit

    Dans l attente , il y a eu des morts , des emprisonnes ,ces victimes pouvaient etre BAHOury OU sa femme ou un de ses enfants …
    BAH Oury le cynisme paye .

  3. zakaria Diallo dit

    Comment peut-on accepter d’etre pardonner si on est pas coupable?bah oury doit être claire la dessus

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