[dropcap]L[/dropcap]e 22 novembre 1970, la Guinée a fait l’objet d’une agression. Quarante-huit ans après les faits, le doyen Elhadj Momo Bangoura, président d’honneur du Parti démocratique de Guinée (PDG), a confié à VisionGuinee le rôle qu’il a joué  dans la lutte contre les agresseurs et la défense de la patrie.

Le doyen, rencontré à son domicile, se souvient encore de l’agression impérialo-portugaise du 22 novembre 1970. ‘’Les portugais étaient venus agresser notre pays. Je l’ai vécu et on ne m’a pas raconté les faits’’, assure Elhadj Momo Bangoura, encore fervent défenseur de Sékhou Touré.

‘’Les armes qui ont été transportées à Dubreka, c’est moi qui les avais distribuées à la population. Sékou Touré a sorti les armes dans les camps de Samory Touré et d’Alpha Yaya Diallo. Elles ont été distribuées à la population pour faire face aux agresseurs’’, se souvient-il.

Une stratégie qui a fini par pays, se targue Elhadj Bangoura. ‘’C’est ce qui a fait que les agresseurs n’ont pas eu raison sur nous. Ils ont été battus malgré les massacres qui ont avaient eu lieu dans la nuit du 21 au 22 novembre’’.

‘’Quand Sékou Touré a partagé les armes, si le peuple le rejetait, il pouvait profiter de cette occasion pour remplacer leur dirigeant. Mais au lieu de cela, il a fait face aux agresseurs et les a battus’’, indique-t-il, appelant les guinéens à l’unité pour défendre leur patrie.

Boussouriou Doumba, pour VisionGuinee.Info

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