[dropcap]N[/dropcap]ous ne sommes pas en mesure de prétendre, parce qu’on a déjà fait sur 5 ans, sur 10, que la gouvernance du professeur Alpha Condé est à tous égards une gouvernance non pertinente. Si on se met dans quelle que comparaison que ce soit, il a été, le professeur, et de loin performant que tous les gouvernants de ce pays, y compris moi’’.

C’est en ces termes que le ministre d’Etat en charge du partenariat public-privé a entamé un son échange en début de weekend avec les journalistes au siège du Rpg Arc-en-ciel. Selon Ibrahima Kassory Fofana, Alpha Condé a été sur le plan économique – qui est son domaine à lui Kassory – d’un courage inégalable en termes de réformes engagées dans ce secteur précieux de la vie d’une nation.

‘‘Je puis vous assurer, le courage qu’il a eu de conduire le programme de réformes, même en cas d’école (se passe de commentaires). J’aurais été président en 2010. Je n’aurais pas accepté le profil du programme du Fonds monétaire et de la Banque Mondiale dans les conditions que le professeur l’a mené’’, avoue sans ambages le président du parti Guinée pour tous (Gpt).

‘‘Même en cas d’école, poursuit l’orateur, vous n’avez pas de situation où un gouvernant qui n’est pas courageux, peut s’engager à engager le pays dans une récession économique – parce que de cela on parle -, en ramenant le taux d’inflation de 25% vers 10% en 2 ou 3 ans. Ce n’est pas possible’’.

Pour s’en convaincre, l’ancien ministre des Finances invite tout un chacun à lire la littérature économique. ‘‘Ça n’existe pas. Parce que faire un choix comme cela, c’est s’engager dans ce qu’on appelle la contraction économique : réduire les dépenses de l’Etat, réduire les dépenses de ceci et de cela, mettre le pays en récession pour favoriser les équilibres macros et permettre une espèce de croissance’’, enseigne l’économiste aguerri.

‘‘Alors, le politicien le fait avec calcul, de manière progressive. Lui, c’est un patriote. Il est plus qu’un politicien. Il dit, ‘écoutez, le mal est profond, peut-être mes compatriotes ne comprendront pas, mais je vais en finir. Je vais tout de suite créer les conditions de stabilité, telle que soit l’écoute. Je m’y engage pour deux ans’. Alors, par rapport à nos adversaires, il a plus de mérites dans la gestion de ce pays. Et dans la comptabilité des acquis de ce pays, si on compare qui a fait quoi dans ce pays, il est largement devant’’, conclut le conférencier dans son aise habituelle.

Mady Bangoura, pour VisionGuinee.Info

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