[dropcap]L[/dropcap]a dynastie des Condé de la Présidence de la République a créé du buzz ce lundi 11 avril aux Cases de Bellevue, à Conakry. C’était lors de la conférence de presse conjointement animée par le chef de l’Etat, Alpha Condé et le chef du gouvernement éthiopien, Hailé Mariam Dessalegn Bosch peu avant le départ de ce dernier.

A peine que les deux personnalités ont pointé leur nez dans la salle qui devait abriter leurs échanges avec les hommes de médias, le directeur de la Radio nationale, tel un auto-désigné, s’est usurpé du micro pour annoncer l’arrivée de deux conférenciers, avant de tenter de dresser le déroulé de la cérémonie.

Mais celui qui foule au pied du mont sa dignité quand il s’agit d’atteindre sa proie a été aussitôt rattrapé dans sa fuite et mis au pas. Car, le directeur du Bureau de presse de la Présidence, Moussa Cissé sera amené à le changer, sous les recommandations d’Alpha Condé, qui n’a pas laissé l’impresario continuer le job de modérateur qu’il s’était attribué.

Kaba Condé est tout de suite remplacé par Abdoul Karim Condé, également journaliste déployé à la Présidence au compte de la Radio nationale. Humilié et ridiculisé, Kaba Condé, présenté comme l’Ebola du moment, disparaitra des rayons des Cases de Bellevue.

Cet autre acte de déshonneur enseignera-t-il celui à qui il a été fait ? Rien ne rassure les observateurs, du moins, les mieux imprégnés de l’identité réelle de l’homme pour qui la vergogne ne représente rien. Car, se souviennent-ils, Kaba Condé est celui qui clame haut et fort que ce n’est pas la dignité qui se mange.

Mady Bangoura, pour VisionGuinee.Info

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