[dropcap]E[/dropcap]ntre les forces de l’ordre et la presse, les relations sont souvent compliquées. Et la parfaite illustration a été donnée le mardi 31 octobre au PM3 de Matam où des journalistes ont été molestés par des éléments de la gendarmerie.

Le chef de l’Etat s’est prononcé sur ces violences exercées sur des hommes de médias. Alpha Condé rassure que des enquêtes sont en cours pour situer les responsabilités. ‘’Il n’est pas normal, même si les journalistes ont commis des erreurs, que des gendarmes cassent leurs matériels. Nous ne sommes pas d’accord sur ces pratiques-là’’, a déclaré le chef de l’Etat.

Avant de poursuivre : ‘’Nous avons demandé des enquêtes pour établir les responsabilités et savoir si c’est une volonté de saboter le gouvernement. Ceux qui ont fait ça veulent peut-être saboter le gouvernement’’.

S’il annonce l’ouverture d’enquêtes pour faire la lumière sur cette bastonnade d’hommes de médias, Alpha Condé ne pas donne non plus raison aux journalsites. ‘’Ils ont commis une faute au point de vue de la déontologie, mais cela n’autorise pas non plus les gendarmes à casser leurs matériels’’, tranche le pensionnaire de Sékhoutouréyah.

Boussouriou Doumba, pour VisionGuinee.Info

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