Les avocats de l’Etat guinéen ont demandé, ce jeudi 7 novembre, la condamnation de l’ex-ministre Remy Lamah, au paiement d’une forte somme à titre de dommages et intérêts, pour corruption dans la passation, l’exécution et le contrôle des marchés publics et complicité avec la SOGUIMAP.
L’affaire pour corruption impliquant l’ancien ministre de la santé dans l’octroi d’un contrat de marché public relatif à la fourniture de produits pharmaceutiques à la société SOGUIMAP se poursuit devant la chambre d’appel de la Cour de répression des infractions économiques et financières (CRIRF).
Dans ce procès, la phase des plaidoiries et des réquisitions a débuté, ce jeudi 7 novembre. Ce sont les avocats de l’État, constitué partie civile, qui ont ouvert le bal. Ce camp reproche à l’ex ministre de la santé d’avoir passé un contrat de marché public relatif à la fourniture des produits pharmaceutiques à la société SOGUIMAP, le 8 mai 2020 en violation des règles de passation de marchés publics.
Dans sa réquisition, Me Pépé Antoine Lamah, avocat de l’État guinéen dans ce dossier, a demandé à la cour d’infirmer le jugement rendu en première instance, de retenir les prévenus dans les liens de la culpabilité et de les condamner au paiement de la somme de 102 milliards 223 millions 549 mille 356 francs guinéens à titre principal et 200 milliards de GNF à titre de dommages et intérêts.
La partie civile demande au juge l’exécution provisoire de la décision sans aucune voie de recours conformément aux dispositions de l’article 535 alinéa 2 du code de procédure pénale. Les avocats de l’État ont aussi plaidé pour la saisie et la confiscation des biens appartenant aux prévenus.
Salimatou BALDE, pour VisionGuinee.Info
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