En Guinée, l’existence de la société de téléphonie Intercel constituait une menace pour les télécoms

[dropcap]L[/dropcap]e ministre des Postes, Télécommunications et de l’Economie numérique a décidé, début octobre 2008, de l’arrêt définitif des opérations d’Intercel Guinée sur toute l’étendue du territoire national.

Selon Moustapha Mamy Diaby, depuis l’obtention de sa licence pour l’établissement et l’exploitation d’un réseau de téléphonie mobile GSM en Guinée, le 12 mai 2006, Intercel Guinée a connu des difficultés récurrentes de tous ordres.

Le ministre des Télécoms assure que l’Etat guinéen a toujours demandé aux investisseurs de respecter le contenu de leurs licences et du cahier de charge. ‘’Quand un citoyen souscrit auprès d’un opérateur, il doit jouir pleinement de ce service. Quand un opérateur veut se soustraire de ses obligations, après plusieurs interpellations non fructueuses, nous sommes obligés de prendre les décisions qui s’imposent’’, indique-t-il à la presse.

Aux dires de Moustapha Mamy Diaby, ‘’l’existence d’Intercel constituait une menace pour le secteur de télécommunications en Guinée. L’entreprise était surendettée auprès des banques, des autres opérateurs, mais aussi auprès de l’Etat. Elle restait des mois sans payer les salaires de ses employés. Chaque jour, l’étendue du réseau diminuait, il y avait une détérioration continue de la qualité’’.

‘’J’ai pris la décision de fermer Intercel après avoir requis la permission du chef du gouvernement’’, précise-t-il, rappelant à avoir donné un délai de 30 jours aux abonnés de ladite société pour migrer vers d’autres compagnies de téléphonie.

Boussouriou Doumba, pour VisionGuinee.Info

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