Le ministre de l’enseignement pré-universitaire et de l’alphabétisation assure que dès son arrivée à la tête de son département, il a cherché à démystifier l’organisation des examens nationaux. Pour Jean Paul Cedy, cette politique vise à ne perturber les élèves.
‘’La volonté de démystifier, de dédramatiser, car les examens étaient devenus un drame pour les élèves. Dans ma conception du système éducatif, les enseignants, les élèves, les parents d’élèves sont des partenaires, pas des opposants. Ce qu’on a voulu, c’est d’apaiser d’abord les élèves, les parents d’élèves et changer la vision des enseignants sur leurs propres élèves. C’est nous qui avons formé ces élèves, nous ne pouvons pas les évaluer comme s’ils étaient formés ailleurs et que notre mission est de les faire échouer. Il fallait changer cette vision’’, indique le ministre de l’enseignement pré-universitaire et de l’alphabétisation.
Pour Jean Paul Cedy, , en Guinée, ‘’tout le monde est focus sur les examens. Mais là-dedans, il ne faut pas oublier qu’il y a toutes sortes de bandits qui monnaient le système d’évaluation. Tout ce que vous voyez sur les réseaux, ce n’est pas seulement l’éducation. Ce sont des jeunes qui font du grand banditisme, de la cybercriminalité. C’est ce qui fait qu’on a porté plainte et qu’on a arrêté certains. Il y a un qui a été récemment condamné et qui n’a rien à avoir avec l’éducation. Ces gens, ce qui les intéresse, c’est de recruter 700 à 800 jeunes qui acceptent de payer entre 300 et 500 000 GNF. Ça fait beaucoup d’argent et après, ils cherchent à tricher le système’’.
Donc, fait-il remarquer dans l’émission On fait le point, ‘’ça, ce n’est pas l’école en tant que telle, c’est de la criminalité. C’est comme la drogue, les arnaques sur internet. Beaucoup d’élèves qui ont payé cet argent, n’ont pas eu le résultat’’.
Boussouriou Doumba, pour VisionGuinee.Info
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