La Chine poursuit ses recherches dans le domaine des technologies de sustentation magnétique à grande vitesse. Le pays est parvenu à se doter d’un prototype de train filant à 620 km/h en moyenne et capable de pointes à 800 km/h.
Ce qui ne surprend guère le professeur Ding Yifan, chercheur à l’Institut du développement mondial et membre du Centre de recherche du conseil des Affaires d’Etat sur le développement. ‘’Il faut avoir une vision, continuer à faire des recherches pour le développement en vue d’améliorer les technologies existantes’’.
‘’La Chine est en train d’investir dans les innovations technologiques. En 2008, pendant la récession économique mondiale, pour stimuler la croissance, la Chine a investi dans la construction des chemins de fer. Cela a sauvé l’économie chinoise et renforcé ses capacités infrastructurelles’’, rappelle-t-il.
La Chine entend accélérer la transformation des réalisations sciatiques et technologiques en productivité réelle, créer un environnement de développement scientifique et technologique ouvert et équitable, juste et non discriminatoire. Travailler ensemble pour parvenir à un développement plus rapide.
‘’Le TGV de demain sera beaucoup rapide avec le TGV d’aujourd’hui’’, croit dur comme fer le professeur Ding qui se dit convaincu que ‘’le train de demain sera beaucoup rapide et plus efficace. Le coût de la maintenance sera réduit. Il sera sans roues et se déplacera grâce à la force magnétique’’.
‘’Nous avons fait des investissements pour développer le TGV de la deuxième génération. Le TGV de la première génération roule sur des roues. C’est bien, c’est assez rapide. Il roule entre 300 et 350 Km/h. Le TGV de demain roulera entre 600 et 800 km/h. Il n’a pas de roues. Grâce à la force magnétique, il se déplacera en suspension’’, dévoile-t-il.
Il affirme que grâce aux avancées technologiques, ‘’le train de demain sera beaucoup rapide et plus efficace. Le coup de la maintenance sera beaucoup réduit. Aujourd’hui, le coût de maintenance provient de la friction entre les roues et les rails. La vitesse est telle qu’il faut, de temps en temps, changer des roues ou réparer les rails même si l’acier est de qualité. Avec le train de demain, vu qu’il n’y aura plus de friction entre les roues et les rails vu que le train est en suspension, le coût de la maintenance va beaucoup se réduire’’.
Pour l’instant, clarifie-t-il, ‘’c’est un prototype. L’investissement est très lourd. Le coût de la maintenance sera réduit, mais l’investissement est lourd. On attend le moment opportun pour le mettre en service’’.
Ciré BALDE, pour VisionGuinee.Info
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