[dropcap]L[/dropcap]a réaction de la mouvance n’a pas tardé suite à la décision de l’opposition faire  du jeudi 2 avril, une journée ville morte. Contacté par VisionGuinee, , Saliou Belle Diallo a indiqué que ‘’le pouvoir a toujours tendu la main à l’opposition’’ pour un dialogue ‘’franc et sincère’’ en vue d’un dénouement heureux de la crise politique que traverse la Guinée.

‘’Au niveau de la mouvance présidentielle,  nous avons toujours la main tendue à l’opposition avec laquelle nous souhaitons dialoguer afin de trouver par consensus des solutions. Car nous sommes convaincus que développement de notre pays passe par l’unité et la paix’’, a déclaré le porte-parole de la mouvance.

Pour Saliou Bella Diallo, le problème qui se pose actuellement se situe au niveau du chronogramme électoral. ‘’Parce qu’au sein de la mouvance, nous avons appliqué à 90% le contenu des accords politiques du 03 juillet. Le reste est en phase d’exécution’’, estime-t-il, précisant que l’organisation des communales avant la présidentielle dont revendique l’opposition ‘’ne faisait pas partie des accords politiques qu’on a signés’’.

Toutefois, indique-t-il, ‘’le pouvoir et la CENI étaient prêts pour organiser les élections locales en 2014. Mais en pleine épidémie d’Ebola, on ne pouvait pas amener la population en campagne, sinon ça serait une façon de conduire le pays vers apocalypse’’.

La mouvance ne voit pas du bon œil la reprise des protestations de l’opposition, aux dires de  Saliou Bella Diallo qui s’empresse de s’expliquer : ‘’Une ville morte consiste à demander aux militants de l’opposition de rester à la maison et de ne pas bouger. Mais dans la plupart des cas, cela ne sera pas respectée. Ça sera plutôt une occasion pour eux de troubler l’ordre public et menacer la paix’’.

‘’C’est d’ailleurs ce que nous condamnons du coté de la mouvance présidentielle’’, a-t-il laissé entendre au bout du fil.

Boussouriou Doumba, pour VisionGuinee.Info

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