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‘’Aucune constitution n’est figée’’, selon un cadre du RPG Arc-en-ciel

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[dropcap]S’[/dropcap]exprimant samedi à l’occasion de l’assemblée générale du RPG Arc-en-ciel à Gbessia, le préfet de Faranah a indiqué que le peuple aura le dernier mot dans le débat sur la nécessité ou non de doter la Guinée d’une nouvelle constitution.

Ibrahima Kalil Keita estime que le débat sur la constitution ne devrait pas susciter autant de bruits dans la cité.

‘’Je voudrais que les constitutionnalistes expliquent à l’opinion c’est quoi la constitution. Il n’y a aucune constitution qui ne change pas. La loi de la métaphysique n’existe pas dans les constitutions’’, indique l’ancien vice-président de la Commission électorale nationale indépendante (CENI).

‘’Tout évolue d’un moment à un autre. Aucune constitution n’est figée’’, ajoute-t-il, saluant la décision du président de la République demandant à son Premier ministre d’initier des consultations nationales avec la classe sociopolitique.

Il affirme qu’il revient au peuple de Guinée d’accepter ou de rejeter la nouvelle constitution par voie référendaire. ‘’Je ne vois pas la nécessité de débattre sur cette question. J’invite tout un chacun à œuvrer pour la préservation de la paix dans notre pays’’, conclut-il devant des militants et sympathisants du parti au pouvoir.

Aissatou DIALLO, pour VisionGuinee.Info

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1 commentaire
  1. I. Mb. SOW dit

    ‘’Je voudrais que les constitutionnalistes expliquent à l’opinion c’est quoi la constitution. Il n’y a aucune constitution qui ne change pas. La loi de la métaphysique n’existe pas dans les constitutions’’, indique l’ancien vice-président de la Commission électorale nationale indépendante (CENI).

    Il n’est nullement besoin d’être un constitutionnaliste pour s’accorder facilement avec cet ancien vice-président, de mauvaise foi, de notre CENI qui n’a du reste jamais eu d’indépendant que la signification de la lettre « I » figurant dans son appelation simplifiée. (lol)

    Aucune constitution nationale ne peut certes rester figée ! Mais ce que ce zélé, que le contribuable guinéen rétribue pour qu’il remplisse en toute neutralité ses fonctions administratives à la tête de la Préfecture de Faranah, oublie (ou omet volontairement ?) de dire, c’est qu’il existe des amendements pour faire évoluer notre constitution. Et dans ce cas, il serait difficile de trouver à redire sur un tel projet. Mais même nos plus innocents mômes qui parlent tout juste français, ont compris que ces Messieurs du RPG/AEC veulent tout simplement casser le thermomètre pour dissimuler la mesure de température élevée du malade (notre bonne mais perfectible constitution de 2010), qu’ils prétendent soigner.

    Si ce n’est pas là un sinistre coup d’Etat constitutionnel, que nous préparent AC et ses acolytes pilleurs mafieux de nos ressources et ce, à seulement un an de la fin de son second et dernier mandat de gouvernance chaotique, il faudra que l’on dise à l’opinion nationale et internationale, ce que c’est alors (…)

    Toutes les chances de réussite de leur projet machiavélique à plusieurs facettes tropmpeuses, dont l’unique objectif vise évidemment à assurer une présidence à vie à AC, à l’image des dictateurs qui l’ont précédé, tiendront entre autres aux risques de voir des querelles partisanes apparaître au sein de l’opposition politique. Lesquelles pourraient fatalement déstabiliser la dynamique unitaire du FNDC. Car il faudra non seulement refuser toute manipulation de la CENI par le pouvoir RPGiste, qui organiserait ainsi des législatives truquées pour s’assurer une majorité absolue de députés à l’AN, mais s’opposer absolument à toute idée de référendum dont on sait à l’avance que l’Etat-RPG/AEC falsifierait aisément les résultats, pour peu que ceux-ci seront défavorables à ses objectifs visés.

    Les Guniéens avisés se retrouvent donc, une fois de plus, collectivement face à une sorte d’équation politique quasi-impossible, mais dont les hypothétiques codes de résolution seront surtout tributaires des seules facultés patriotiques respectives de nos principaux leaders d’opposition politiques à s’unir loyalement afin de pouvoir débarrasser notre cher pays de son mal actuel; que s’avère être la gouvernance d’AC. Un peu comme en 1958, dirait-on.

    Eh oui, comme le titre le livre de Dimitri Casali et Olivier Gracia, « L’histoire se répète toujours deux fois », il est permis de s’interroger si à l’instar de la France, la Guinée est condamnée ainsi à revivre son passé ?

    Was- Salam !

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