[dropcap]L[/dropcap]es autres prisonniers (de l’affaire du 19 juillet) peuvent jouir de cette grâce, mais pas Bah Oury. C’est du moins ce que pense Ousmane Gaoual Diallo, député à l’Assemblée nationale dans une publication peu après la diffusion du décret accordant la grâce présidentielle à des détenus.
Il déclare que Bah Oury doit refuser le décret et la grâce présidentielle en exigeant une amnistie générale, qui efface totalement et à jamais la condamnation.
La grâce présidentielle est une suppression ou une réduction de la sanction pénale, précise l’honorable Gaoual Diallo, qui souligne qu’il convient de ne pas confondre la grâce, qui n’entraîne la non-mise à exécution de la peine et qui s’apparente à un « pardon », de l’amnistie. Cette dernière efface totalement et à jamais la condamnation et qui entraîne « l’oubli » de la peine.
Dans le cas d’une grâce, explique le député, la condamnation reste inscrite au casier judiciaire, contrairement l’amnistie, qui est un « oubli » absolu. C’est pourquoi, Bah Oury doit de battre pour obtenir une amnistie générale.
Sidy BAH, pour VisionGuinee.Info
00224 628 32 85 65/sidy.bah@visionguinee.info
Pourtant, on te faisait gueuler que le souhait de l’ufdg est qu’il rentre au pays.
Vous êtes vraiment des nains, même dans l’âme.
Tu n’ es pas bien placé pour conseiller Bah Oury. Tout acte que tu pauses y au une arrière pensée il ne faut pas nous prendre comme des cons
Il reste, bien entendu, que l’amnistie est plus large et souhaitable que la grâce car elle blanchit son bénéficiaire surtout au niveau de son casier judiciaire. Néanmoins, le président ne peut accorder que la grâce, l’amnistie relevant de l’assemblée. A ce niveau, le député pourrait explorer la piste la plus plausible pour amorcer une telle démarche.