[dropcap]L’[/dropcap]ancien ministre de la Réconciliation nationale, sollicité par le président Alpha Condé, avait pris part à la première rencontre de la commission de réflexion sur l’éducation. Vendredi matin, sur son site internet, Bah Oury a annoncé son retrait de cette structure, tout en formulant ses vœux de plein succès aux autres membres.

La question qui taraude les esprits est de savoir ce qui a motivé la décision de l’ex-numéro deux de l’UFDG. Le partage des postes au sein de la commission de réflexion sur l’éducation serait le nœud du problème.

Selon Bah Oury, ‘’le conseiller à la Présidence en charge de l’éducation, sans se concerter avec les autres membres de la commission, a indiqué qu’il se désigne président,  la société civile assure l’une des vice-présidences, l’autre par les syndicats, ainsi que des rapporteurs issus des ministères. Nous, nous sommes presque des figurants. Ce que je ne pouvais pas accepter’’.

Il décide ainsi d’alerter le président Condé qui, à son tour, interpelle son conseiller en charge de l’éducation. ‘’Le président a réagi vivement. Le lendemain, ce dernier (le conseiller) m’a rappelé pour dire qu’il faut que nous reprenions le travail. Je lui ai indiqué que pour cela, je veux que les choses soient claires. Je ne veux pas aller me prêter à une situation où j’expose ma propre crédibilité’’, affirme l’ancien vice-président de l’UFDG.

‘’Il avait promis de me rappeler, jusqu’à présent, il ne l’a pas fait. J’ai appris par la suite qu’ils ont mis en place une nouvelle mouture de bureau et j’en ai tiré les conclusions. Vendredi, j’ai officialisé ma position que j’avais déjà signalée au président de la République’’, assume Bah Oury.

Ciré BALDE, pour VisionGuinee.Info

00224 664 93 14 04/cire.balde@visionguinee.info