[dropcap]L[/dropcap]e directeur central des unités d’intervention de la police était très remonté ce matin dans les Grandes Gueules de radio Espace. Interpellé pour faire l’état des lieux au lendemain de la marche de l’opposition, réprimée par les forces de l’ordre, le colonel Ansoumane Camara s’est plutôt transformé en donneur de leçons aux animateurs de l’émission.
Pour le patron des unités d’intervention et de la sécurité, la marche de l’opposition ce lundi 13, ne devrait pas avoir lieu. “Il faut situer l’événement dans son contexte car nous sommes des citoyens et républicains. Tout le monde sait c’est quoi la loi. Il ne devrait pas y avoir manifestation et la ville ne devrait pas être troublée“ a estimé le colonel Ansoumane Bafoe Camara.
Il affirme que ses hommes dans le maintien d’ordre ont été pris à partie. “A part les dégâts matériels sur nos nouveaux véhicules, on a eu 14 blessés dont 4 cas graves et 9 hospitalisés“, a-t-il précisé à l’auditoire.
La police est pointée du doigt, à tord ou à raison, dans des ca de tirs réelles. Là aussi, le colonel Bafoe dément catégoriquement. ‘’Si ce n’était pas la police, la journée n’allait pas se passer ainsi. Vous ne verrez jamais avec nous une arme qui n’est pas conventionnelle’’, a-t-il dit.
’’Celui qui accuse la police d’avoir tiré à balles réelles sur la foule, cela n’engage que lui. S’il a des preuves la justice est là, les responsables de ces actes répondront’’, a promis le directeur des unités d’intervention dont les agents ont été vus en train de donner des coups de pied à un manifestant.
Mariam CISSE, pour VisionGuinee.Info
C’est triste qu’on arrive à paralyser toute la ville pour qu’on ne soit entendue pas autorités. Il faut aussi croire que la loi est mal comprise par la population.
Où allons-nous ,c’est vraiment triste , je dirais tout simplement que la guinée ne connait pas c’est qu’on appelle un état de droit