Dalein assure qu’une attaque se prépare contre son domicile à Dixinn
[dropcap]L[/dropcap]e président de l’Union des forces démocratiques de Guinée (UFDG) accuse le chef de l’Etat d’être derrière l’attaque de la maison de sa belle-mère à Kindia. Cellou Dalein Diallo assure que le député Aboubacar Soumah est à l’œuvre pour préparer une attaque contre son domicile privé à Dixinn.
A en croire le chef de file de l’opposition, avec la ‘’bénédiction d’Alpha Condé, l’attaque de ma maison de Dixinn se prépare avec comme l’artisan acteur Aboubacar Soumah pour soi-disant dire nous avons réuni des jeunes de l’axe pour attaquer les habitants de Dixinn’’.
L’ancien Premier ministre dit ne pas être ebranlé par ce qu’il considère comme une énième tentative d’intimidation du pouvoir. A ses militants, dira-t-il, ‘’il faut vous soyez prêts pour la manifestation du mardi pour qu’Alpha Condé comprenne qu’on ne peut pas inflechir notre position’’.
Pathé BAH, pour VisionGuinee.Info
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cellou dalein , la maison residentielle de dixinn ne t appartiens pas , car c est le logement des ministres que tu a volé et mis a ton nom , donc si on te degage de cette maison , c est une tres bonne chose
Au lieu de continuer à pleurnicher, il faudrait plutôt commencer à réfléchir sérieusement à la manière dont les gens, partisans de l’UFDG ou supposés tels, vont pouvoir collectivement s’organiser de manière à dissuader la généralisation de ces attaques de loubards à la solde du pouvoir RPGiste.
Quand on se réclame tant soit peu de l’héritage politique du regreté doyen Bâ Mamadou, il faut au moins s’aviser de s’inspirer des initiatives heureuses dont celui-ci avait semble-t-il aidé les commerçants de Madina-marché à savoir se protéger.
Car il n’y a pas, surtout en Afrique, qu’en Guinée que l’attentisme et la naïveté de nos élites notamment n’encourageraient pas un pouvoir ethnocentrique de la trempe de celui du RPG d’AC, à user voire abuser des vieilles recettes de violences politiques qui avaient déjà fait leurs preuves avec les loubards du PDG de SST, en 1956.
Ayons donc le réaliste de le comprendre: en dehors de la Moyenne-Guinée, les risques potentiels d’attaques ciblées comme celles qui ont été quasiment couvertes par les autorités préfectorales de Kindia, peuvent réellement se reproduire dans toutes les communes urbaines des trois autres régions du pays, si rien de dissuasif n’est fait pour l’éviter.