Dalein : ‘’la Guinée veut tourner la page des régimes autocratiques’’
[dropcap]L[/dropcap]e président de l’Union des forces démocratiques de Guinée (UFDG) assure que notre pays a plus que jamais besoin d’être dirigé par un président soucieux des acquis démocratiques et d’intérêt supérieur des guinéens. Cellou Dalein Diallo continue ainsi d’afficher son opposition toute initiative qui permettrait à Alpha Condé de s’éterniser au pouvoir.
Le chef de file de l’opposition reproche à Alpha Condé de lorgner un mandat de plus à la tête de la Guinée en soumettant une nouvelle constitution à l’approbation du peuple par voie référendaire.
‘’Je condamne la volonté d’Alpha Condé, président de la République, de changer la Constitution afin de briguer un 3ème mandat illégal’’, déclare Cellou Dalein Diallo.
L’ancien Premier ministre se dit convaincu que les guinéens aspirent à vivre dans un pays démocratique où les droits des citoyens ne seront bafouillés.
‘’La Guinée veut tourner la page des régimes autocratiques et marcher vers une démocratie prospère’’, pense-t-il, invitant le peuple de Guinée à exiger du pouvoir la publication du calendrier électoral.
Pathé BAH, pour VisionGuinee.Info
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‘’La Guinée veut tourner la page des régimes autocratiques et marcher vers une démocratie prospère’’, pense-t-il, invitant le peuple de Guinée à exiger du pouvoir la publication du calendrier électoral. (Dixit CDD)
Ce propos est ce que l’on a entendu le CFO tenir de plus pertinent et sensé ces derniers temps. En effet, si à travers sa vaste mobilisation autour du FNDC, le peuple de Guinée peut exprimer sa volonté d’en finir avec les régimes autocratiques, c’est bien dans le camp des trois partis d’opposition représentés à la CENI que la balle traîne des mois désormais.
CDD, à l’instar de ses 2 autres homologues leaders et anciens PM de Conté, sait bien que c’est au seul prix de fermes pressions coordonnées sur leurs 7 commissaires, que la CENI pourra être amenée à se conformer au cahier des charges de travail qu’il est chargé d’exécuter. Il n’ignore pas non plus que sans l’installation effective des nouveaux conseils de quartiers et/ou districts, il ne servirait à rien de s’attendre à un minimum de restect des suffrages de vote exprimés par les électeurs. La Guinée n’étant devenue hélas rien de moins que ce qu’il est convenu d’appeler soit un « Etat voyou », soit une « République bananière » voire les deux, en même temps.
Il y a notamment un fichier électoral corrompu à reformer et un chronogramme consensuel à fournir rapidement en perspective des élections législatives de 2019. Ne pas savoir se montrer intransigeant sur ces deux points entre autres, c’est tout simplement trahir ses propres partisans et au-delà, tous les Guinéens avisés qui aspirent légitimement à voir la page des autocraties se tourner enfin, dans notre pays.
La noble mission assignée au FNDC est suffisamment lourde et périlleuse, pour que l’on puisse en attendre de plus qu’il aille jusqu’à décharger les partis d’opposition au pouvoir d’AC de leurs rôles courants. Ce qui se passe actuellement à Labé est une illustration de cette nécessité absolue que l’UFDG notamment ne succombe pas à l’ordre de caporalisation tacite que l’Etat-RPG/AEC y a insidieusement institué ces dernières années.
Car comme le disait fort justement Nelson Mandela, « Un gagnant est un rêveur qui n’abandonne jamais ».