Dalein : ‘’la rue demeure un moyen de faire entendre pacifiquement la voix de l’alternance démocratique’’
[dropcap]L[/dropcap]e président de l’Union des forces démocratiques de Guinée (UFDG), Cellou Dalein Diallo, se dit convaincu que les protestations de rue constituent un moyen efficace pour pousser le pourvoir en place à renoncer au troisième mandat et assurer une véritable alternance démocratique dans notre pays.
Dans un tweet, Jim Wormington, chercheur sur l’Afrique à Human Rights Watch, a fait remarquer que l’interdiction de manifestations par le gouvernement prive ceux qui sont opposés à une nouvelle constitution et un troisième mandat potentiel pour Alpha Condé, d’un moyen légitime d’exprimer leur opposition.
Réagissant, le président de l’UFDG confirme que l’interdiction de manifestation est une violation des libertés des guinéens.
‘’Nos droits et libertés sont bafoués, la paix et la stabilité de notre pays menacées par l’obstination du président de la République, Alpha Condé, de s’octroyer une présidence à vie’’, indique Cellou Dalein Diallo, assurant que la rue reste un moyen efficace pour faire plier le pouvoir en place.
‘’Pour les guinéens, la rue demeure un moyen de faire entendre pacifiquement la voix de l’alternance démocratique’’, croit dur comme fer le chef de file de l’opposition.
Pathé BAH, pour VisionGuinee.Info
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Exiger résolument la levée de l’interdiction des manifestations pacifiques de rue. Voilà peut-être le levier sur lequel les forces d’opposition en général et l’UFDG en particulier auraient dû agir depuis les tout débuts de cette mesure illégale loi.
Un jour, on saura probablement si le chef de file de l’opposion guinéenne CDD n’a pas pêché par naïveté en misant politiquement, ainsi, sur la supposée vieille amitié qui le liait au PM d’AC. Lequel Kassory n’a pourtant pas manqué de se vaner de la paternité de cet arrêt gouvernemental on ne peut plus liberticide au regard des lois du pays.
Mais à partir de lundi 14 octobre, on verra si l’ordre de manifestation nationale du FNDC sera suffisamment suivi, au point de refroidir les ardeurs répressives des tueurs de manifestants déguisés en forces de l’ordre guinéennes. En tout état de cause, au moindre cas de meutre d’innocent manifestant pacifique constaté, cela devra déclencher le mouvement visant non plus à empêcher ce piètre et dangereux dictateur de s’octroyer une présidence à vie, mais à le chasser du pouvoir aussitôt que possible, sans faire basculer le pays dans une guerre civile.
Was-Salam !