Dalein : ‘’On a battu le RPG partout dans les urnes’’
[dropcap]L[/dropcap]e président de l’Union des forces démocratiques de Guinée (UFDG) continue de dénoncer le processus de l’installation des conseils communaux. Selon Cellou Dalein Diallo, malgré la fraude lors du scrutin du 4 février, l’UFDG est sorti victorieux.
‘’La population a massivement voté pour nous, notamment en Basse Guinée. On a battu le RPG partout dans les urnes grâce à la confiance de la population. Battons-nous pour maintenir cette confiance et pour préserver notre crédibilité’’, dit-il à ses partisans.
Dalein accuse le parti présidentiel de fraude massive. ‘’Ils ont volé dans les urnes, dans les commissions de centralisation et même lors de l’installation des maires et leurs adjoints. C’est quand même honteux’’, martèle-t-il.
Il ajoute que les guinéens font de plus en plus confiance à l’Union des forces démocratiques de Guinée (UFDG). ‘’La victoire sera de notre côté’’, croit-il dur comme fer, avant d’appeler ses partisans à s’armer de courage pour continuer le combat.
Djiwo BARRY, pour VisionGuinee.Info
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Hé hé hé cellou dalein diallo parler nous de tes programmes politiques et l’avenir de la guinee et il faut essayer de convaincre les gens ce que tu veux faire quand tu seras président peut être tu nous parle que des votes par ci et par là on a battu rgp par tous les urnes c’est ça seulement tu sais chanter cellou dalein diallo tu déçois
Cellou n’a plus d’arguments.politiques solide, ses conseillers lui ont dit de se concentrer sur l’électorat de la basse côte pour être à sékhoutouréah depuis, il ne cesse de clamer fort avoir toujours battu le rpg dans cette localité. A Kindia, dans la precipitation d’aller à la conquête de la basse côte, il saute dessus les accords sans compté la presence de ses alliés de l’opposition. Au lieu de gagner, il a perdue. Les côtiers changent au gré du vent c’est des grands observateurs difficile à maîtriser ils aiment la liberté et la tranquillité. Ils ont réservé une place morale à toutes les ethnies ici, mais les manifestations de rue organisées par vous au nom de la democratie et la liberté ont dérangé cette tranquillité au risque de menace de sortir les abeilles contre les manifestants. Ces actes ont reduit votre côte de popularité politique chez les côtiers.
Quand on imagine que des communes comme Dubréka ou Fria voire Kamsar ou Kindia avaient voté majoritairement pour les candidats du camp de l’opposition républicaine, pour ne pas dire pour l’UFDG, aux élections communales de février 2018, il est dificile de se faire à l’idée que CDD soit encore réduit à de tels arguments pour s’efforcer d’entretenir le moral de ses dévoués partisans qui assistent à cette autre assemblée hebdomadaire du parti.
Comme on le lui dit depuis 2010, AC et son entourage ne sont ni des démocrates ni des patriotes républicains qui s’embarrassent de scrupules institutionnelles, étiques ou déontologiques. Ils savent pertinemment que depuis le début des années 2010, le premier parti politique du pays est bien l’UFDG.
A partir de là, CDD n’aurait jamais dû s’obstiner à ignorer certaines réalités sociopolitiques, qu’il connaît pourtant suffisamment bien à la société et à l’Etat guinéen.
Il commet notamment l’erreur de donner plus à penser qu’il cherche le pouvoir pour concrétiser ses idéaux légitimes, grace ses efforts et mérites personnels hors du commun, que pour impulser cette alternative sociopolitique, économique et culturelle que les Guinéens avisés attendent en vain depuis des décennies.
Et enfin, le CFO guinéenne s’obstine à ne pas comprendre que le pouvoir ne se donne pas sur plateau d’argent, il se conquiert de haute lutte surtout dans un Etat resté fortement ethnicisé comme le nôtre, ainsi que le tandem AC-KASSORY lui en fait amèrement vivre la preuve depuis août 2018. Comme l’on dit, la meilleure manière d’éviter la guerre est de savoir efficacement persuader l’ennemi qu’il ne la gagnerait pas, quoi qu’il fasse.
Bref, s’il y avait un modèle de leadership politique dont CDD devrait se réclamer pour mieux coller aux caractéristiques sociologiques et culturelles de notre pays, je lui suggérerais plutôt la personnalité d’un Paul Kagamé, avant celle d’un Nelson Mandela (…) Mais ce n’est là qu’un avis libre et gratuit. Was-Salam !!