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Des acteurs de la société civile dénoncent le harcèlement de la presse en Guinée

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[dropcap]L[/dropcap]es responsables du réseau Convergence des jeunes et leaders pour la paix et la démocratie (Cojelpad) étaient face à la presse dans l’après-midi du jeudi 23 novembre. Il était question pour eux de tirer la sonnette d’alarme sur le harcèlement dont font l’objet les hommes de médias.  

Le président du Conseil régional des organisations de la société civile de Conakry, Abdoul Sacko, a rappelé à l’entame de ses propos que les médias constituent un maillon fort d’évalution de la démocratie dans un pays. Qualifiée de quatrième pouvoir, il indique que la presse subit une série d’intimidations depuis un certain temps.

Des acteurs de la société civile assurent qu’ils ne pouvaient rester différents après des interpellations, la mise en garde à vue en passant par des violences physiques et des suspensions de médias. Pour eux, cette situation prouve à suffisance que la liberté de la presse est confrontée de nos jours à un sérieux problème dans notre pays.

‘’En tant qu’acteurs de la société civile, nous estimons qu’il y a un harcèlement contre les médias’’, indique M. Sacko devant un parterre de journalistes. ‘’Au regard de la législation en vigueur, la question de délit de presse ne concerne pas que les journalistes’’, ajoute Addoul Sacko.

Il estime que des cadres ou acteurs de la classe politique tiennent des propos graves au moment où des journalistes, dans l’exercice de leur profession, commencent à être malmenés.

Dans un document transmis à la presse, ces acteurs de la société civile signalent que la Haute autorité de communication (HAC), ‘’est censée être une institution préventive par l’encadrement, la formation, la protection et la régulation des médias, se résume à un rôle coercitif parfois disproportionnée’’.

Ils déplorent que certaines lois sur la liberté de presse soient encore non vulgarisées, ou en attente de publication au Journal officiel de la République, voire même méconnues de ceux qui sont censés les appliquer.

Pourtant, évoquent les auteurs dudit document, ‘’sans les médias qui amenuisent l’irresponsabilité dans les actes et discours, on aurait assisté à des abus d’autorité au sein de l’administration, des formations politiques et autres institutions’’. ‘’Sans les médias avec le degré d’impunité dans le pays, la corruption et le détournement se seraient régis en règle de gouvernance’’, insistent-ils encore.

C’est pourquoi, dans son volet recommandations, la Cojelpad demande au président de la République de faire de la liberté de presse un acquis pour sa gouvernance et non une menace de quelle que nature que ce soit, dans le respect des textes de loi.

Aux cours et tribunaux, d’observer la législation qui régit la presse en toute indépendance. A l’Etat, de considérer les médias comme des partenaires clés et incontournables du processus de développement qui doivent bénéficier de son accompagnement de qualité.

Quant aux associations de presse, il leur ait demandé de veiller au renforcement des capacités des journalistes par la formation et la vulgarisation des textes de lois qui régissent leur profession. Aux patrons de médias, de veiller à l’amélioration des conditions de travail des journalistes qui, pour la plupart, tirent le diable par la queue.

Salématou BALDE, pour VisionGuinee.Info

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3 commentaires
  1. Sylla dit

    la societé civile guineenne est nule, elle veut tout simplement instrumentaliser le debat politique en guinee. la presse en guinee n est pas harcelée , seulement , on a des journalistes mediocres comme ce fameau lamine guirrasy et son adjoint ahmed camara. ce sont de vrais journalistes alimentaires , ils roulent pour milliardaire minier

  2. Sylla dit

    la semaine derniere j ai ecoutez les grandes gueules , j ai entendu un journaliste de cette radio dire que le gouvernement guineen distribue de l argent aux syndicalistes pour les opposés et les divisés. c est une accusation tres grave de la part de la radio espace.j ai entendu encore cette radio dire que les guineens doivent aider l opposition a empecher un troisieme mandat , moi je pense que ce n est pas le role d une radio privée d appeller aux soulevement populaire. la radio espace fm ne doit pas dire publiquement que le gouvernement utilise l argent pour corrumpre les syndicalistes de l education sans preuve , une telle accusation contre le gouvernement au senegal et en cote d ivoire merite la prison.

  3. Kaly dit

    Mais pourquoi la vétité est difficile à avaler? C’est dommage de voir des gens archélé et insulté même ici dans les réseaux sociaux, parceque quelqu’un ou quelqu’une dit(e) ce qu’il ou Elle pense,a nos jours nous sommes terrorisé, archélé et voir même tué dans certain cas. Il souffie seulement de les opposé ou dire la verité même de dite que tu n’as pas quoi mangé, ils vont te conciderer d’un traitre qui veut saboté leur modi gouvernance. Raison pour les quelles nos jeunes s’en vont à l’etranger là ou on les traitent mine de rien et même les vendre comme de animaux, tous ça parceque chez eux il y’a des terroristes, qui les rendent la vie diffucile. Continuer Mr Sacko la verté trionphera INCHA ALLAH.

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