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Economie des mines et la politique minière du gouvernement :  l’investissement minière en Guinée et son probable impact économique

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[checklist]J[/checklist]e n’ai absolument aucun doute : il y aura des investissements massifs en Guinée dans les prochaines années”, Patrice Motsepe, Président Exécutif d’African Rainbow Minerals.

Les industries minières extractives ont joué un rôle crucial dans le développement de la Guinée. En particulier, la Chine récemment est l’un des pays à investir dans le secteur minier de la Guinée et contribue ainsi à son développement.

La plupart des sociétés minières extractives de la Guinée sont situées en Basse Guinée et en Guinée Forestière. Parmi les pays moins développés, la Guinée a la plus grande quantité de bauxite à extraire.

La Guinée occupe le 1er rang mondial pour les réserves de bauxite et le 6e pour l’extraction de la bauxite à haute teneur, le minerai d’aluminium. Depuis l’indépendance en 1958, les ressources naturelles de la Guinée (Bauxite, Diamants, l’Or…) ont attiré plusieurs sociétés transnationales. En plus de l’énorme stock de bauxite à Sangaredi et a Boké, il y a plusieurs quantité d’or sous le sous-sol de la ville de Siguiri et du diamant à Banankoro.

Mais l’un des gisements de fer les plus importants est la zone de 1 500 km2 du Mont Simandou. Simandou est une chaîne de collines longue de 110 km située entre les régions de Nzérékoré et de Kankan, dans le sud-est de la Guinée, précisément dans la préfecture de Beyla, qui abrite la plus grande réserve inexploitée de minerai de fer à haute teneur au monde. En outre, l’immense projet de Simandou détient environ 2,4 milliards de tonnes de minerai de fer titré à plus de 65,5%.

Par exemple, quand tu touches à la terre des Monts Simandou à Beyla tu peux voir le fer briller sur ta main, comme me l’a dit un de mes amis qui travaille à Simandou. Incontestablement, la Guinée est un scandale géologique avéré. Cependant, la 1ère République n’a pas touché aux mines sauf l’usine de Fria. C’est en 1957 qu’une décision a été prise de la construire après les études de faisabilité. Le 30 avril 1960, la 1ère usine en terre africaine a été inaugurée. A part l’usine d’alumine de Fria qui est non seulement au arrêt mais les gouvernements successifs corrompus n’ont pas pu la maintenir et construire une usine minérale de cette calibre.

Le 1er régime a aussi outre fait l’inventaire des mines de la Guinée.

Par conséquent, la Guinée a des mines. Alors que devrait en faire le gouvernement l’IVe République qui en fait sa priorité ? Et comment les pauvres populations de la Guinée profiteront du produit minier de la Guinée ? Pour répondre à cette question, regardons l’échantillon de l’économie des mines.

Économie des mines

En plus de l’énorme demande de produits miniers dans le monde en particulier d’or et l’offre de mines de la Guinée où l’équilibre est atteint lorsque le gouvernement s’entend avec toute société minière pour l’exploitation, je définis donc l’industrie minière (l’exploitation minière) en Guinée comme où toutes les sociétés minières semi-publiques (comme le Rio Tinto) et privées (comme la plupart des sociétés Chinoises) en Guinée maximisent leur profit au même moment que le gouvernement maximise le bien-être total de la population guinéenne comme suit :

W = A(p,g)(p, g) + B(c, s) TC(c, s)                                                                                                              (1)

Où: W est la constante de l’équation (1), (p, g) est le profit de toutes les sociétés minières semi-publiques et privées opérant actuellement en Guinée, TC(c, s) est le bien-être total (excédent du consommateur plus excédent du producteur des procéder les minières) de la population guinéenne que le gouvernement souhaite maximiser, A(p, g) et B(c, s) sont les coefficients des variables définies, A(p, g) et B(c, s) > 0 et A(p, g) > B(c, s) par hypothèses, puis l’excédent global correspondant de la production minière en Guinée est la somme de tous les bénéfices des sociétés minières semi-publiques et privées et du bien-être total de la population guinéenne. En conséquence, le profit est maximisé de telle sorte que,

Cas 1 : Je suppose que toutes les sociétés minières en Guinée sont des monopoles car le gouvernement guinéen lui-même ne possède pas sa propre société minière nationale pour concurrencer les sociétés multinationales de l’étranger. Ainsi, les multinationales minières en Guinée telles que le Rio Tinto contrôlent le prix et la quantité auxquels elle souhaite produire de la bauxite en Guinée, le problème de maximisation est le suivant :

De l’expression (1);                  dW/(d(p,g) ) = A(p, g)                                                                                     (2)

Où  dW/(d(p,g) )  es est la dérivée partielle de l’équation (1) par rapport à (p, g)

Aussi, dW/(d(p,g) )  = MC où MC est le coût marginal; A(p, g) = MR où MR est le revenu marginal, donc l’expression (2) devient: dW/(d(p,g) ) = A(p, g) = MC = MR cela signifie que le coût marginal est égal aux revenus marginaux pour toutes les sociétés minières en Guinée puisqu’elles sont toutes des monopoles et il peut être démontré que pour une société monopolistique typique:

Si P = P(Q), le prix est égal au prix par rapport à la production minière Q; RT = P x Q = P(Q) x Q, signifie que le revenu total est égal au prix multiplié par la quantité des produits miniers produite; CT = C(Q), signifie que le coût total est égal au coût par rapport à la production minière totale Q,

Alors le profit  = RT – CT = P(Q) x Q – C(Q)                                                                                          (3)

L’équation (3) signifie que le profit est égal au revenu total moins coût total investi dans les mines par une société typique. Alors, les sociétés monopolistiques comme toutes les sociétés minières en Guinée maximisent leur profit de l’expression (3) telle que:

d/(dQ )  = P’ (Q*) x Q* + P (Q*) – C’ (Q*) = 0                                                                                                      (4)

Je lis cette expression (4) comme la dérivée partielle du profit  par rapport à la sortie des extrants Q est égale à la première dérivée du prix P'(Q*) par rapport à la sortie optimale des extrants Q* multipliée par la sortie optimale des extrants Q* plus le prix P(Q*) par rapport à la sortie optimale des extrants Q* moins la première dérivée du coût C'(Q*) par rapport à la sortie optimale Q* est égal à zéro puisque cette expression (4) est la condition du premier ordre.

Cependant, d’après l’expression (4), P'(Q*) x Q* + P(Q*) = MR = revenu marginal et C'(Q*) = MC = le coût marginal. De plus, le prix optimal P* est dérivé de la courbe de demande où P* = P(Q*), ce qui signifie que les sociétés minières extractives étrangères en Guinée offrent le prix au gouvernement guinéen où elles produisent le maximum de production tout en offrant un prix bas au gouvernement. Cela signifie également que les sociétés minières en Guinée gagnent beaucoup d’argent en exportant des produits miniers bruts (bauxite, diamants, l’or, …) dans leurs pays comme la Chine, l’Australie et l’Angleterre.

Par exemple, Rio Tinto souhaite se faire beaucoup d’argent grâce à son investissement dans le projet Simandou. Ce qui a d’ailleurs attiré Rio Tinto a la bauxite en Guinée depuis 1996.

Cas 2: Le gouvernement maximise le bien-être total de tous les Guinéens impliqués dans la production minière (le Ministère des Mines, le Cadastre minier guinéen qui se trouve en ligne et le groupe de M. Moussa Filan Traoré Président du Conseil d’Administration de l’Agence Nationale d’Aménagement des Infrastructures Minières ANAIM) à partir de l’équation (1) telle que:

dW/(d TC(c,s)) = B(c, s)                                                                                                                                              (5) Par analogie, l’expression (5) signifie, dW/(d TC(c,s)) = MR, le revenu marginal et est égal à B(c, s) = MC, es le coût marginal ; MR = MC, donc le coût marginal est égal au revenu marginal cela équivaut au prix P que le gouvernement offre des produits miniers aux entreprises minières étrangères. Mais le gouvernement maximise le bien-être total sur le marché du travail, donc le gouvernement offre les produits miniers aux étrangers de telle sorte que le prix soit égal au taux de salaire (W) auquel le gouvernement souhaiterait payer ses employés publics. En conséquence, P = MR = MC = W. Ainsi, l’équilibre de la société signifie :

dW/(d TC(c,s)) = B(c, s) = W = P = MC = MR. Cet équilibre de la population guinéenne est-il socialement efficace (c’est-à-dire que le bien-être total des consommateurs et des producteurs guinéens est-il maximisé) ? La réponse est NON car on voit trop de Guinéens se plaindre chaque jour en Guinée à cause du manque d’emplois. Ce qui prouvé mathématiquement ici que le marché minier guinéen s’équilibre:

dW/(d(p,g) ) = A(p, g) ce qui es supérieur à l’équilibre du bien-être de la population guinéenne dW/(d TC(c,s)) = B(c, s)  puisque A(p, g) > B(c, s). Dans ce cas, les sociétés minières en Guinée gagnent beaucoup plus d’argent que la population guinéenne. Ce qui met à nue la politique minière du gouvernement de la 4e République?

Au lieu de cela, et si le gouvernement guinéen décide et exige la construction des usines minières transformatrices en Guinée comme au Botswana ? Alors l’expression (1) devient :

W = A(p, g) (p, g) + B(c, s)TC(c, s) + fsF(s)                                                                                                   (6)

Où F(s) représentera toutes les usines minières transformatrices en Guinée (comme au Botswana) et fs est le coefficient. Ensuite, le gouvernement guinéen maximisera son bien-être tel que :

dW/(dF(s) ) = fs                                                                                                                                                              (7)

L’expression 7 représentera la contribution totale de toutes les futures usines transformatrice des produits brut en produit final à la population guinéenne et le bien-être total de la société sera alors : fs + B(c, s) ce qui est supérieur à A(p, g).

fs + B(c, s) > A(p, g)                                                                                                                                           (8)

Dans ce cas, la Guinée gagnera beaucoup plus de ses produits miniers (en construisant des usines minières transformatrices) que sous le statu quo. Un intéressant pays qui vient de le faire est le Botswana.

Exemple de réussite minière: le Botswana

Selon M. Simon Pierre Mara Représentant résidant de Pro-Education ONG de Coopération et de Solidarité International en Guinée : “Depuis longtemps je suis fasciné par le sérieux, le sens de l’État et de responsabilité des dirigeants ce pays de 581 730 km2, faiblement peuplé de seulement près 2 000 000 d’habitants, le Botswana. Il y a un contraste que je ressors souvent ce pays est stable depuis 40 ans, il est bien géré et il avance sur la bonne voie selon le FMI, la Banque Mondiale et les Nations Unies. Je vois qu’il y a une corrélation directe entre l’action du gouvernement et ce qui arrive à son peuple. La Guinée n’a donc pas à chercher de loin les causes de son sous-développement, de sa corruption et de sa pauvreté. En plus au Botswana, plus de 6000 européens y vivent. Autres, le Botswana a une très bonne politique minière qui profite bien à la population car le Botswana a construit des usines de transformation des minerais sur place. Ainsi, les exploitations de diamants, de charbon, de soude, de cuivre, de nickel, de manganèse et autres sont très bénéfiques pour la population.

Le tourisme est très florissant et soigneusement bien exploité. Le pays reçoit près de 1000, 0000 visiteurs par an avec des parcs et réserves bien aménagés couvrant près de 17% du territoire national. L’agriculture et la pêche sont aussi florissantes avec une exploitation responsable de la forêt. C’est très passionnant ce que fait le Botswana”.

Au lieu de suivre l’exemple du Botswana comme le dit M. Pierre Mara la 4e République exporte le minerai brut encore pendant ce 21ème siècle. Une grande perte pour la Guinée.

Par exemple, au lieu que le gouvernement n’exige pas seulement de Rio Tinto mais a toutes autres compagnie minières qu’ils construisent un chemin de fer de 650 km et un port en eau profonde pour transporter le minerai de Beyla à la côte de Forécariah, et si le gouvernement exige aux soumissionnaires qu’ils construisent des usines en Guinée pour transformer le minerai de Simandou en fer et acier ? Je pense que la Guinée profitera beaucoup plus de cette manière comme le Botswana, ce qui est mathématiquement prouvé par l’equation (8). Ce processus génère beaucoup plus d’emplois que l’exportation des produits bruts.

Toutefois, n’oublions pas que Rio Tinto a obtenu son permis d’exploitation en Guinée par la corruption. Rio Tinto a initialement obtenu la licence de Simandou avant la présidence du Professeur Alpha Condé. Mais en novembre 2016, Rio Tinto a été critiquée pour corruption présumée, impliquant un pot-de-vin de 10,5 millions de dollars versé à un collaborateur et proche conseiller du président Alpha Condé pour l’influencer à rendre la licence Simandou à Rio Tinto après que la licence ait été donnée à BSGR (Beny ressources du groupe Steinmetz). Rio Tinto a admis avoir effectué le paiement et a licencié deux de ses Exécutive Manager. En février 2019, le président Alpha Condé et BSGR sont parvenus à un accord pour retirer les allégations mutuelles de corruption. L’accord a permis à BSGR de renoncer à ses droits sur Simandou et sur le plus petit gisement de Zogota tout en permettant à Niron Metals de développer Zogota. Cela montre à quel point il est difficile de lutter contre la corruption dans l’industrie minière guinéenne alors que les proches alliés du président Alpha Condé acceptent des pots-de-vin.

Ces événements dissuadent Rio Tinto, qui a déjà commencé la construction du port en eau profonde de Forécariah, d’avancer rapidement sur le projet Simandou comme le gouvernement le souhaitait. C’est pourquoi, le consortium de la Société Minière de Boké et de Winning Shipping (SMB-Winning) a proposé 14 milliards de dollars pour développer les blocs, construire les infrastructures et ainsi remporter un appel d’offres pour développer une partie du projet de minerai de fer de Simandou, devançant l’Australien Fortescue Groupe des métaux. SMB-Winning, un consortium représentant les intérêts chinois, français, singapourien et guinéen. Fadi Wazni, a confirmé ce chiffre. Fortescue avait offert 9 milliards de dollars pour les blocs mais n’a pas formellement promis de construire le chemin de fer surnommé le Trans-Guinéen. La question du Transguinéen a été déterminante dans la décision d’octroyer une partie des blocs à SMB-Winning, a déclaré le ministre des Mines Abdoulaye Magassouba. En outre, Magassouba a déclaré en novembre 2019 que le gouvernement clarifierait ensuite les détails techniques de l’accord avec SMB-Winning et soumettrait l’accord résultant à un vote au parlement.

D’autre part, en 2017, la Chine a accepté de prêter à la Guinée 20 milliards de dollars sur près de 20 ans en échange de concessions sur la bauxite, un minerai d’aluminium que la Guinée a en abondance, a déclaré le Ministre des Mines. Les projets garantis par le prêt comprenaient la raffinerie d’alumine prévue de China Power Investment Corp (CPI) et la mine de bauxite 601600.SS (Chalco) d’Aluminium Corp de Chine et un autre projet de bauxite du China Henan International Cooperation Group, tous situés dans la ville de Boffa. Le projet minier de Boffa est déjà en marche.

Au total, il existe deux douzaines de sociétés minières internationales associées aux opérations minières en Guinée. Les agences nationales impliquées dans l’exploitation minière sont l’Association pour la recherche et l’exploitation du Diamant et de l’Or, Friguia Sal, Siguri Gold et la Société AMIG Mining International SARL. Cependant, la question fondamentale de cet article est de répondre à la question si les Guinéens ont bénéficié jusqu’à présent de ses ressources minières. Comme déjà répondu NON!

Un grand nombre d’études ont argumenté sur les effets négatifs des sociétés minières extractives dans les pays moins développés comme la Guinée (exporter des fortunes vers les pays développés, causant plusieurs dommages environnementaux aux pays hôtes et enrichissant les élites). Contrairement à ces études, cet article examine les avantages économiques probables des investissements miniers en Guinée. Cet article emprunte cette voie de la façon d’utiliser la richesse de l’exploitation minière pour enrichir les Guinéens dans leur ensemble et pas seulement les élites.

C’est vrai que la 4e République fait des efforts de redistribution des richesses minières en construisant des barrages hydroélectriques, des écoles et des routes mais surtout la création de l’Agence Nationale d’Inclusion Economique et Sociale (ANIES). L’objectif de l’ANIES es la réduction de la pauvreté et de l’évolution du dynamisme économique de la Guinée. Il est reconnu que l’ANIES a tout de même fait des gestes réduisant la pauvreté car depuis le mois de septembre, les opérations ont été progressivement étendues à l’intérieur du pays, dans les 9 préfectures pilotes (Kindia, Forécariah, Gaoual, Dabola, Kouroussa, Kérouané, Mamou, Tougué et Beyla). Et que l’appui financier du gouvernement va concerner au total 1,5 million de Guinéens (240 000 ménages). Chaque ménage recevra mensuellement, pendant six mois, la somme de 250 000 GNF.

Mais ANIES semble donner de l’argent ou de la nourriture aux citoyens concernés. Cette méthode pourrait réduire la pauvreté à court terme mais pas à long terme.

L’ANIES est loin de réduire la pauvreté en Guinée ? Définition de la pauvreté ? Comment réduire la pauvreté en Guinée au-delà de l’ANIES ? C’est pourquoi, ce rapport va bien au-delà de l’intention de l’ANIES et montre comment le gouvernement devrait utiliser les ressources minières pour réduire la pauvreté en Guinée.

Afin de lutter contre la pauvreté en Guinée, permettez-moi de donner la définition de la pauvreté. Il n’y a pas de consensus ni d’accord parmi les économistes du développement sur la définition de la pauvreté et sur le fait que les définitions institutionnelles de la pauvreté mettent en évidence des domaines qui ont été négligés dans les approches économiques. Ainsi, la pauvreté est définie comme :

  1. Sécurité physique inadéquate, absence de voix politique (Banque mondiale)
  2. Exclusion des activités sociales et culturelles (Commission européenne)
  3. Manque de participation à la prise de décision et à la vie civile, sociale et culturelle (Nations Unies)
  4. La pauvreté est une privation prononcée de bien-être. Mais qu’est-ce que la privation au juste ? La voix des pauvres est un témoignage éloquent de sa signification. Être pauvre, c’est avoir faim, manquer de logement et de vêtements, être malade et non soigné, être analphabète et non scolarisé (Rapport sur le développement dans le monde)
  5. La pauvreté est le manque de motivation mentale et de rêves et d’idées positives pour réaliser vos rêves afin de changer votre situation de vie si vous dites que vous êtes pauvre (M. Ibrahima Tamba Yaradouno).

Après avoir défini la pauvreté, alors comment s’attaquer à la pauvreté en Guinée ? La solution de la réduction de la pauvreté et le développement de la Guinée ne prendra pas sa source dans les mines comme en fait sa priorité et préconise le gouvernement du Professeur Alpha Condé, mais dans l’agriculture comme l’avait prouvé le régime du Camarade Ahmed Sékou Touré. Ceci conduit à la conclusion.

Conclusion: Tel que défini dans le rapport des Nations Unies pour le développement dans le monde et les économistes de développement s’accordent à dire que pour réduire la pauvreté, le gouvernement doit être en mesure de répondre aux besoins de base: la nourriture que le marché privé peut fournir avec des approvisionnements excédentaires avec des subventions gouvernementales comme le montrent les systèmes agricoles en Malaisie, à Singapour et aux États-Unis d’Amérique; un logement adéquat; de l’eau et de l’électricité. Alors, comment fournissiez-vous ces besoins fondamentaux au peuple de Guinée ? La réponse à cette question fera l’objet d’autres recherches et de différents articles.

Ibrahima Tamba Yaradouno,
Economiste Doctorant
Professeur Adjoint d’Economie à Wayne State University Detroit,
Michigan USA
Tamba_y@yahoo.com

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