[dropcap]C’[/dropcap]est une alerte donnée par Alpha Boubacar Bah, coordinateur adjoint de la cellule de communication de l’UFDG, qui s’exprimait sur le dialogue politique. Faute de consensus, ‘’nous n’aurons aucun autre choix que d’en découdre avec le gouvernement et la mouvance’’, a-t-il prévenu.

Ouvert 18 juin dernier, le dialogue politique est au ralenti. La signature d’un accord d’étape entre la mouvance et l’opposition semble être la pomme de discorde entre les deux camps. ‘’Si l’opposition a accepté d’aller à ce dialogue c’est pour trouver une solution. Mais  nous avons trouvé des gens qui ne sont pas là pour avancer mais rigoler par exemple Damaro Camara de la mouvance’’, affirme Alpha Boubacar Bah.

Et de poursuivre : ‘’A chaque fois qu’on avançait sur un sujet, au lieu de nous dire ce que vous proposez n’est bon avec des arguments, il nous pose des questions en disant qu’est-ce que vous avez fait en 1998 et en 2005‘’, s’insurge le No. 2 de la cellule de communication du parti de Cellou Dalein Diallo.

‘’Sur les 9 points inscrits à l’ordre du jour, on est tombé d’accord sur aucun. Donc, il n’y a pas eu de dialogue. L’opposition prend des propres initiatives pour aller vers la communauté internationale pour ne pas aller à des manifestations. Mais si la mouvance ne veut rien entendre, l’opposition ne restera pas les bras croisés. Nous allons nous battre en utilisant toutes les formes légales pour nous faire entendre ‘’, indique-t-il à nouveau.

‘’On demande à nos militants d’être prêts. Si le gouvernement et la mouvance n’acceptent pas, nous n’aurons aucun autre choix que d’en découdre avec eux même si nous savons que les victimes seront de notre côté mais nous n’aurons pas peur’’, prévient Alpha Boubacar Bah.

Djiwo Barry, pour VisionGuinee.Info

00224 621 85 28 75/djiwo.barry@visionguinee.info