[dropcap]L[/dropcap]e mandat des représentants du peuple à l’hémicycle prend fin au premier trimestre de l’année 2019. Le président du parti Bloc Libéral (BL), Faya Millimono, souhaite qu’une période transitoire s’ouvre sans l’actuel locataire du palais Sékhoutouréyah.
Le président du Bloc Libéral souhaite une transition en 2019, mais sans le président Alpha Condé.
‘’Avec l’expiration bientôt du mandat des députés, nous rentrerons dans une période transitoire. Il faut faire de sorte que cette période transitoire se gère sans le professeur Alpha condé’’, argue le dirigeant de la quatrième force politique du pays.
Faya Millimono veut une révision de la constitution pour que soit modifié le processus d’élections à répétition.
L’opposant espère que l’année 2019 sera mise à profit pour doter les institutions républicaines de sièges dignes de nom. ‘’La majorité des institutions sont logées aujourd’hui dans des édifices privés construits par des gens qui ont volé les fonds de l’Etat et qui font des surfacturations’’, martèle-t-il.
Pathé BAH, pour VisionGuinee.Info
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Qui dit transition politique(….),dit violation de la Constitution Guinéenne.Car,créer un Précédent sur le système électoral en Guinée,entraine automatiquement un Précédent politique.
Faya M. du BL cherche t-il à gagner du temps en étirant l’élastique ou un glissement de temps sur les dates fixes des élections en Guinée???. Anguilles sous roches.
Selon,ce raisonnement de Dr Faya,pourquoi ne pas aller aussi en transition en 2020,pour l’élection présidentielle,à la fin du (2ème et dernier) mandat présidentiel de Alpha Condé?.
C’est là une « usine à gaz » politique que Faya Millimono veut nous inventer, avec cette mauvaise idée de transition.
AC et son gouvernement doivent organiser à date les législatives de 2019, après que le fichier électoral corrompu soit épuré des faux électeurs qui ont été frauduleusement inscrits par le RPG-AEC dans les régions de Kankan et Faranah notamment. Et l’on ne sera bien évidemment plus à 2 ou 3 mois (maximum) de glissement de date-près.
Mais tout dépendra de la détermination et de la fermeté des véritables opposants politiques à cette gouvernance de corruption et de triche récurrente d’AC, ainsi que des organisations de la société civile et des citoyens guinéens avisés et épris de justice et de progrès sociopolitique, économique et culturel.