[dropcap]P[/dropcap]eu après avoir claqué la porte du dialogue, l’opposant Faya Millimono a révélé les raisons de sa décision. Le président du Bloc Libéral, qui s’est précipité de quitter la salle des actes, s’est prêté aux questions de la presse au Palais du peuple.

‘’Nous ne venons pas simplement pour défendre nos convictions personnelles, mais pour défendre aussi les consensus au sein de l’opposition républicaine’’, a-t-il dit en guise d’introduction, avant de poursuivre : ‘’A la fin de la 8e journée du dialogue, on vous a annoncé qu’il y a un consensus qui s’est dégagé sur les élections locales. J’ai été l’une des voix discordantes sur le consensus se s’orientait pas dans la bonne direction. Et l’opposition a pris acte et demandé hier que le  cadre de travail de dialogue soit suspendu pour permettre à l’opposition de se retrouver’’.

Mercredi soir, des leaders de l’opposition se retrouvés au QG de l’UFDG pour harmoniser leurs positions. ‘’Nous nous sommes retrouvés et avons passé en revue toutes les questions. Nous nous sommes entendus sur un certain nombre de choses précises. Et mandat nous a été donné, nous qui venons ici, pour défendre ces choses précises’’, indique Faya Millimono.

Dès lors que les positions changent, souligne-t-il, ‘’la logique veut que nous nous retournions à notre plénière pour leur dire ce pourquoi on s’était entendus avait tel ou tel mérite. Et malgré ce mérite, il  y a d’autres éléments qu’il faut prendre en considération pour nous permettre de réexaminer notre position. On ne peut pas simplement ignorer qu’ils existent’’.

‘’Il y a beaucoup de partis politiques qui sont de cette opposition et qui ne se trouvent autour de cette table. Par respect pour eux, nous avons demandé d’abord qu’on se concerte entre nous la délégation, mais nous n’avons pas accordé nos violons’’, déplore-t-il.

Le président du Bloc Libéral dit accorder du respect aux participants au dialogue, mais aussi et surtout à tous ces partis de l’opposition dont les dirigeants ne prennent pas part aux négociations. ‘’C’est pourquoi, j’ai cru devoir ne pas être témoin de ce qui allait suivre (…). Voici la raison pour laquelle nous avons décidé de prendre congés avant la fin des travaux’’, laisse entendre M. Millimono.

Boussouriou Doumba, pour VisionGuinee.Info

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