[dropcap]L[/dropcap]e congrès du Parti de l’unité et du progrès (PUP) a fini par des coups de poing dans un complexe hoteliers. Deux camps adverses se regardent en chiens de faïence. L’élection à la tête du parti de Fodé Bangoura face à Cheick Amadou Camara, tous deux anciens ministres de Lansana Conté, constitue la principale pomme de discorde.

Après la grosse bagarre qui a éclaté à l’hôtel, les adversaires mènent le combat désormais par médias interposés. Le camp de Cheick Amadou Camara exige l’organisation d’un nouveau congrès pour élire les dirigeants du parti, tandis que celui de Fodé Bangoura estime que cela constitue l’argument des perdants.

Accusé de vendre le parti au régime Condé, Fodé Bangoura “Petit président” a répondu samedi à ses détracteurs : “Il a été dit que le président Alpha Condé m’a donné 2 milliards de francs guinéens. Et au fur et à mesure que les choses évoluent, le montant est allé à 3 milliards. Puis tout récemment, un journaliste m’a interpellé sur le même sujet en m’annonçant 7 milliards de francs guinéens”, déclare le nouveau président du PUP.

Ce jour-là, raconte-t-il, “j’ai dit à ce journaliste que si j’avais 7 milliards, le Parti de l’unité et du progrès n’allait pas louer des chaises et autres matériels pour organiser son congrès national”. Depuis quelques temps, déplore M. Bangoura, “j’ai été taxé de tout. On m’a dit que je vends le parti, j’ai répondu à la presse en disant que mon parti n’est pas un article en solde, le vendre au premier venant”.

A ceux qui le soupçonnent de vouloir à tout prix vendre le parti à Alpha Condé, rétorque-t-il, “c’est une allégation est un non respect à mes militants. Je dis simplement que beaucoup qui parlent de moi ne me connaissent pas”.

Sidy BAH, pour VisionGuinee.Info

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