Alors que les ténors de la classe politique guinéenne continuent de critiquer l’adoption d’un chronogramme de 36 mois et projettent d’organiser des manifestations de rue, la  junte au pouvoir reste intraitable. Le porte-parole de la présidence de la République invite les guinéens à œuvrer pour la réussite de la transition.

‘’Il a été déterminé un chronogramme de 36 mois avec le CNT. Pour que cela soit tenable,  il faut que chacun rentre dans le box et qu’on aille ensemble dans la même direction. Nous voulons que chacun vienne y participer pour construire l’outil et ce que nous voulons laisser demain à la Guinée. C’est le plus important. Il faut qu’on aille dans le chemin de sortir de la transition à l’issue des 36 mois’’, lance le colonel Amara Camara.

En la matière, poursuit le ministre secrétaire général de la présidence ‘’le CNRD et son président ont donné toutes les garanties nécessaires pour sortir d’une transition apaisée et normale au bout de 36 mois. L’expression politique va continuer certes. Un pays, ce sont aussi les politiciens, mais qu’on ne prenne pas en otage les 36 mois, c’est l’inquiétude. Il faut pouvoir encadrer et prendre ses responsabilités’’.

Sur l’interdiction des manifestations de rue, le ministre de l’habitat, de l’urbanisme et de l’aménagement du territoire estime que c’est la meilleure manière de circonscrire un certain nombre de libertés.

‘’Nous avons estimé que la meilleure manière, c’est de circonscrire un certain nombre de libertés dans des périmètres sans les supprimer, les remettre en cause pour ne pas que leur exercice entrave le déroulement du calendrier de sortie de la transition. C’est ce qui a été fait,  même si certains acteurs politiques se plaisent à faire croire que c’est une remise en cause de la liberté. Ce n’est pas du tout ça’’, assure Ousmane Gaoual Diallo.

Boussouriou Doumba, pour VisionGuinee.Info

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