[dropcap]L[/dropcap]a Haute autorité de la communication, dans un communiqué, s’est dit étonnée du classement de la Guinée au 104e rang dans le rapport 2018 sur la liberté de la presse publié par Reporters sans frontières (RSF).
L’institution de régulation des médias en Guinée désapprouve totalement ce classement qui, selon elle, ne correspond nullement pas à la réalité.
Elle rappelle qu’en Guinée, la liberté de la presse est consacrée par la constitution et par une loi organique depuis plus d’un quart de siècle. Et cette liberté, mentionne le communiqué, est effective et totale.
‘’Aucun journaliste n’a pas été menacé, arrêté ou emprisonné ces dernières années par les autorités guinéennes. Les nombreux dérapages constatés dans les médias en termes de violation de la déontologie, de diffamation et d’injures visant les autorités publiques ou d’atteinte à la sécurité de l’Etat ne donnent généralement lieu à aucune poursuite’’, assure l’institution présidée par Martine Condé.
La HAC apprend à RSF que les autorités guinéennes octroient chaque année une subvention aux médias privés, estimant que la plupart d’entre eux ne sont pas en règle au regard des textes réglementaires et législatifs sur le fonctionnement des entreprises en Guinée.
Après la grosse colère du président de la République, la HAC demande à RSF de mieux s’informer sur la réalité des médias guinéens en prenant contact avec tous les acteurs et invite les associations de presse et journalistes à contribuer à la protection d’une image positive et réaliste de la Guinée.
Pathé BAH, pour VisionGuinee.Info
00224 621 77 38 52/bahpathe17@gmail.com
Ah les responsables guinéens! À beau mentir qui vient de loin! Vous ne bernez que vous-même. Si non, tous vous voient. Continuez seulement….