[dropcap]D[/dropcap]ans la soirée du jeudi 3 juin, la Haute Autorité de Communication (HAC) a rendu publique une décision portant régularisation des médias publics et privés pour la période allant du 1er juin 2015 à la veille de l’ouverture de la campagne officielle pour l’élection présidentielle du 11 octobre prochain. L’institution, dirigée par Martine Condé, recommande aux journalistes durant cette période de s’abstenir de l’usage des genres d’opinions tels l’éditorial, le commentaire, la chronique, le billet.
Pour les trois principales associations (Urtelgui, Aguipel et Agepi) de presse en Guinée, cette interdiction est une violation grave de la liberté de la presse consacrée par la constitution et la loi organique sur la liberté de la presse, et contraire à la pratique du journalisme. Et de condamner vigoureusement et sans réserve cette tentative de musellement de la presse guinéenne par la Haute Autorité de la Communication.
Aussitôt, l’organe de régulation des médias en Guinée a rectifié le tir dans un autre communiqué transmis à VisionGuinee. La Haute Autorité de la Communication estime qu’il y a eu une mauvaise de sa décision au point 2 de l’article 3.
En lieu et place de l’interdiction de l’usage des genres d’opinion tels : ‘’l’éditorial, le commentaire, la chronique, le billet’’, Martine Condé et ses pairs recommandent aux professionnels des médias de faire preuve de professionnalisme et de responsabilité dans l’usage de ces genres, en tenant notamment compte de la situation socio politique qui prévaut dans le pays’’.
Une réunion aura lieu le lundi 8 juin prochain dans les locaux de la Haute Autorité de Communication pour donner d’amples explications autour de cette décision qui a déjà suscité beaucoup de réactions.
Ciré BALDE, pour VisionGuinee.Info
00224 664 93 14 04/cire.balde@visionguinee.info
C’est une honte nationale,cette Femme ne mérite pas cette place,non le Prof ne fait que la promotion des médiocres au cours de sa gouvernance,c’est vraiment dommage pour notre Nation.
Cette Dame médiocre n’a jamais pris une décision se référent de la Loi sur la Presse,elle souvent obligé de revenir dessus,dans le cas contraire sa décision est souvent rejetée ou reste sans effet,elle devrait normalement démissionner.
Cest cela ossi un chef, savoir reconnaitre ses erreurs et avancer. Bravo madame et courage