[dropcap]L[/dropcap]e pouvoir et l’opposition se regardent en chiens de faïence. Les deux camps sont opposés sur le calendrier électoral élaboré par la Céni, institution en charge des élections en Guinée. Pour exprimer leur mécontentement, les adversaires du régime multiplient les manifestations de rue, exigeant l’organisation des communales avant la présidentielle.

Pour l’ambassadeur de France en Guinée, les deux parties en discorde doivent accepter de se parler mutuellement. ‘’Les mots valent mieux que la violence, l’affrontement’’, a confié Bertrand Cochery à la radio Nostalgie. ‘’La réflexion, indique-t-il, c’est toujours préférable. Il faut donc aller à la table du dialogue, c’est ça l’essentiel’’.

‘’Deux choses l’une, soit on va vers une escalade qui est toujours aventureuse du côté des provocations, ou on va à la table de dialogue pour trouver des compromis en s’expliquant des choses, en essayant de voir ce qui  est faisable et qui ne l’est pas, mais de manière à parler c’est sa l’essentiel’’, a précisé le diplomate français lors d’un diner à sa résidence privée.

Il assure qu’à ce jour, la communauté internationale croit en la capacité de tous les acteurs politiques à pouvoir se mettre au tour d’une table pour dialoguer afin de trouver des solutions de sortie de crise en Guinée.

Sidy BAH, pour VisionGuinee.Info

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