[dropcap]A[/dropcap]près plus d’une semaine à l’étranger, le chef de file de l’opposition est de retour au bercail. Cellou Dalein Diallo a reçu mardi, au QG de l’UFDG, une délégation conduite par l’ambassadeur de l’Union de l’Union européenne (UE) en Guinée, Josep Coll.

La situation sociopolitique du pays était au cœur de la rencontre, selon le vice-président président de l’UFDG, chargé de la communication et des affaires extérieures. ‘’Il était question de parler de la situation socio-politique de la Guinée. C’est une rencontre d’informations’’, a indiqué à VisionGuinee Ibrahima Chérif Bah.

‘’Le président de l’UFDG a mis l’occasion à profit pour lui donner toutes les informations sur l’actualité en Guinée. Ils ont échangé aussi sur les manifestations politiques, la CENI, les tueries des opposants, le manque d’enquêtes’’, ajoute l’ancien gouverneur de la Banque centrale de la République de Guinée.

Lundi dernier, le chef de la délégation de l’UE a interpellé le Premier ministre Kassory Fofana sur la situation de crise dans le pays. ‘’Nous ne sommes pas contents de ça’’, a-t-il indiqué, précisant que la situation de crise, ‘’c’est quelque chose qui empêche le développement, qui donne de mauvais signaux aux investisseurs et qui peut introduire des éléments de peur dans la tête des gens’’.

Sa rencontre mardi avec le chef de file de l’opposition aboutira-t-elle à une trêve ? A cette interrogation, le vice-président de l’UFDG est catégorique : ‘’Il n’était pas question de sursoir aux manifestations. La manifestation est un droit constitutionnel. Ils ne vont pas demander d’arrêter de manifester. Ils peuvent plutôt demander au gouvernement d’encadrer les manifestations pour éviter des blessés et des morts’’.

Boussouriou Doumba, pour VisionGuinee.Info 

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