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L’artiste Koundouwaka se fait tacler par le député Damaro Camara au Palais du Peuple

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[dropcap]L’[/dropcap]artiste au pied magique, Abraham Sonty, très adulé des mélomanes pour son franc-parler, a eu le privilège d’être désigné ce mercredi 15 juillet, pour s’exprimer au nom de ses confrères artistes à l’occasion de l’exposition du corps de l’opérateur culturel Ansoumane Damaro Camara, au Palais du Peuple.

koundouwakaDans son speech, Koundouwaka, comme il sait bien le faire, a puisé des versets du Saint Coran pour consoler les uns et les autres suite à la disparition tragique de l’homme de culture, tout en les invitant à privilégier plutôt les prières pour le repos de l’âme du défunt Black So. Car, dit-il, rien ne lui arrivera désormais si ce ne sont vos prières.

Poursuivant, le prêche de l’artiste prend une autre tournure : celle de rappeler aux autorités qu’il ne sert à rien de faire des sacrifices au lendemain du décès de quelqu’un qui en avait besoin de son vivant.

‘‘Il faut qu’on accepte de faire un pas, en interdisant d’accompagner les hommes de culture au cimetière. Il faut qu’on apprenne à les accompagner à l’hôpital d’abord. Black So n’était pas accompagné à l’hôpital comme cela se doit’’, a fustigé Abraham Sonty.

‘‘Le jour de son décès, poursuit-il, j’étais à la maison mortuaire. Le Premier ministre était là. Le ministre de la Culture y était. Le gouverneur, également. Toute la Guinée était là. Et tout le monde tenait le même langage à l’endroit de Black So. Alors, pourquoi n’a-t-il pas bénéficié de ce soutien de son vivant ? C’est ça, le problème’’.

Avant de formuler d’intenses prières pour le repos de l’âme du défunt, Koundouwaka a enseigné au public que de toutes les adorations seules deux seulement sont plus chères à Dieu. ‘‘Ce sont : reconnaitre l’unicité d’Allah et aimer son prochain comme soi-même. Tous les prophètes ne se sont livrés qu’à cela. La prière, le jeûne et l’aumône ne constituent que des maquillages’’, a-t-il conclu.

Comme pour marquer sa désapprobation des propos tenus par Koundouwaka, le président du groupe parlementaire de la majorité présidentielle, Amadou Damaro Camara s’est montré un orateur qui a une perception tout autre du concept « mort » que son prédécesseur. Arguant qu’on ne meurt pas avant son jour, le député a contrecarré Sonty en ces termes : ‘‘Tels que soient les soutiens qu’on apporte à un individu, si son jour arrive, il mourra’’.

Toute chose qui a fait dire à certains que même si la durée de l’âme humaine ne peut être majorée d’une seule seconde,  l’accès aux soins de santé appropriés pourrait aider à préserver la vie contre certains maux avant la mort.

 Mady Bangoura, pour VisionGuinee.Info

00224 664 29 48 51/mady.bangoura@visionguinee.info

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4 commentaires
  1. jean tolno dit

    Presi aime plutot real madrid pr ta reelection

  2. Camara dit

    Koudouwaka a raison!! M.Damaro ne croit pas en Dieu, qu’il sache qu’une personne peut tomber malade et mourir pour faute traitement.

    1. Camara dit

      J’allais dire faute de traitement.

  3. mansa kaba dit

    koundouwaka a toujours raison sur la guinee comme cet un pays des faut cadre afame inconcient.

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