[dropcap]L[/dropcap]e Syndicat libre des enseignants et chercheurs de Guinée (SLECG) a tenu une assemblée générale, ce samedi à son siège. Le numéro deux de la structure syndicale a fait le compte rendu des négociations qui ont eu lieu vendredi au ministère de la Fonction publique avec les représentants du gouvernement.
‘’Lors des discussions, le gouvernement a demandé à ce qu’on arrive à l’essentiel, c’est-à-dire les 8 millions GNF. A ce niveau la question était très simple, qu’est-ce que le gouvernement propose aux enseignants’’, rapporte Oumar Tounkara, secrétaire général adjoint du SLECG.
‘’En termes de montants, il n’y a pas de littérature. On a demandé 8 millions, combien vous proposez ? C’est simple. Ils se sont concertés et sont revenus. Au lieu de nous dire c’est combien ils proposent, les représentants du gouvernement sont revenus nous faire des cours d’économie’’, fulmine l’enseignant.
‘’Ils nous demandent d’observer une trêve et que pour le moment rien n’est possible. Mais Tous les guinéens savent la différence entre le faux, le vrai et le vraisemblable’’, dira l’adjoint au secrétaire général du SLECG.
Aux enseignants, il lance : ‘’Vous voyez l’argent qui circule en Guinée. Où vont ces sommes colossales? Est-ce que nous allons continuer à rester les éternels perdants? Théoriquement, on nous donne de l’importance, mais qui nous aime en Guinée? Personne ne nous aime. Est-ce que vous êtes prêts à reprendre les cours sans rien ?’’.
‘’Est-ce que vous êtes prêts à vivre la misère dans un pays riche? Est-ce que vous êtes prêts à renoncer à vos droits ?, demande-t-il à nouveau avant de tirer une conclusion : ‘’Une chose reste claire, il faut que nous résistions aux menaces, à l’intimidation’’.
Boussouriou Doumba, pour VisionGuinee.Info
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Pendant les 24 ans du pouvoir du feu président lansana conté je n est jamais entendu les enseignants demander une augmentation de salaire