Lettre à l’opposition
[dropcap]J[/dropcap]e ne connais pas de nation, non je ne connais pas de peuple qui a récemment traversé autant d’épreuves en si peu de temps.
Je ne veux pas les énumérer, je ne veux pas décrire notre souffrance ou nos exploits pour en faire un panégyrique stérile, nous n’en sommes plus là et ce n’est malheureusement pas le moment.
Aujourd’hui, personne ne peut nier que notre pays avance vers ce à quoi il tend depuis tellement de temps. Vers une démocratie stable et harmonieuse.
Une démocratie neuve et semblable à aucune autre. Oui je pense que nous pouvons, que nous devons être un modèle non seulement pour l’Afrique mais pour le monde.
Il n’y a pas un seul guinéen aujourd’hui qui ne peut œuvrer pour ce progrès, pas un seul citoyen qui peut être mis à l’écart d’une si belle histoire.
Je m’adresse à tous les guinéens qui aujourd’hui sont unis dans une seule voix, mais loin d’être assonante elle est colorée, multiple et pleine d’interrogation.
Comme la voix des urnes.
Nous sommes tous aujourd’hui à contempler l’histoire de notre pays en marche. Nous sommes beaucoup à attendre que cette histoire s’écrive sans heurts, sans tumultes ni chagrin.
Tous oui. Je n’ose croire qu’il peut en être autrement et je ne ferai l’affront à personne d’émettre un soupçon contraire.
Nous sommes aujourd’hui des citoyens qui élisons notre chef de l’Etat, notre Président de la République. Ces mots me font de l’effet, ces mots me font frémir et je ne laisserai jamais personne me retirer l’émotion que j’ai en contemplant ce que nous sommes parvenus à faire.
Aujourd’hui n’est plus le temps de la lutte.
Nous avons lutté autrefois.
Aujourd’hui n’est plus le temps de la discorde.
Nous nous sommes trop blessés autrefois.
Aujourd’hui est le temps de la construction.
Regardez l’Histoire du monde. Rien de grand, ni de beau ne s’est fait sans passion disait Kant, mais non plus sans discorde.
La République Française est née de la Révolution. L’Union Américaine est née d’une guerre civile.
Mais nous avons notre récompense aujourd’hui, tout comme ces autres nations. Aujourd’hui n’est plus le temps de la division.
Nous avons saigné hier tout comme les autres nations.
Aujourd’hui, nous faisons parler nos votes, nos voix et nous n’attendons rien de plus que le résultat de nos espérances.
Je m’adresse à tous ceux qui ont oublié combien nous avons aussi souffert. Je m’adresse à ceux qui au lendemain des élections appelaient déjà à manifester, à descendre dans la rue, une fois de plus.
Je m’adresse à tous ceux qui pensent que nous ne sommes encore suffisamment faibles pour croire que la démocratie se fait sans nous, pour les autres, et qu’il suffit de provoquer la discorde pour établir un jugement inique parce que nous ne savons toujours pas nous faire confiance.
Je m’adresse à ceux qui se comporte comme des factieux et qui veulent entraîner le peuple guinéen dans cette descente. Car ne vous y trompez pas, en vous abaissant ainsi c’est le peuple guinéen que vous rabaissez. C’est tout un Peuple, une Nation, que vous voulez réduire de nouveau à l’état de foule, encore !
Vous voulez remettre dans la rue nos frères et sœurs qui pourtant méritent tellement plus, tellement mieux !
Barack Obama disait il y a peu que l’Afrique n’a pas besoin d’hommes forts mais d’institutions fortes.
L’opposition peut-être une institution et doit être une institution forte, mais seulement si elle n’est pas menée par des hommes qui pensent que la Guinée a besoin de violence. Mais par des hommes qui croient en la concorde. Une institution tournée vers le progrès, le débat, l’échange et la construction.
L’exemple que vous donnez au monde est tout l’inverse.
Vous n’avez pas été exempts des batailles que la Guinée a menées, des pertes qu’elle a endurées, non. Vous êtes mes frères et vous avez vécu les tourmentes et les chagrins aussi. Alors aujourd’hui sortons à notre tour du creuset des démocraties, grandis et solides. Sortons unis dans une concorde qui n’a pour but que le progrès et pour essence que l’effort et la confiance.
Devenons ce que nous devons être et, dans la fierté, bannissons la défiance et la duplicité qui ne siéent pas aux Républiques.
Car nous sommes une République. Pour ceux qui l’avaient oublié.
Ahmed Kourouma
Homme politique
Le prototype meme du sois disant cadre de Guinee. De vrais cameleons qui comme les bateaux en mer orientent les voiles en fonction en foction des vents favorables a leur ascension personelle.
Au lieu de rappeler a ceux qui sont dans l’arene combien le combat est dur, dis a l’arbitre de respecter la neutralite pour garantir les meme chances entres les adversaires.
On ne peux pas pipper les dees et obliger les gens a accepter les resultats. Dans ce cas on utilise la methode que le pro fosseur Alpha ebola lui meme preconise dans ce genre d’injustice: c’est la voie populaire qui reste pour que le peuple soit retabli dans ces droits.
Ce qui est plus cinique ceux des gens comme ceux la c’est de renier le droit de manifester pacifiquement pour ces droits, un droit constitutionel que le faux sorbonard renie au peuple de Guinee.
Vous etes miserables mes compatriotes man dingues.
T’es le prototype du Guinéen sans aucun argumentaire !
La jalousie va te pourrir de l’intérieur, le Guinéen – va apprendre à écrire comme Mr kourouma au lieu de nous emmerder avec t’es propos haineux d’un autre âge .
Aujourd’hui je vois et comprend que le racisme a eu une grave emprise dans ce pays, parce que même les gens que je considérais intellectuels ont tous vertus les manteau du racisme, Thierno, au lieu de Dire aux opposants de descendre dans la rue avec tes inventions inutiles dépourvu de sens pourquoi toi même tu ne viens pas y participer? Si tu es un vrai Guinéen, tu allais appeler au calme et non à la violence, Vous voulez détruire ce pays, mais Dieu n’acceptera jamais vos mauvaises intentions.