[dropcap]U[/dropcap]ne délégation de l’Organisation internationale de la Francophonie (OIF) s’est rendue le samedi 9 juin au siège de l’Union des forces républicaines (UFR). L’audit du fichier électoral était au menu de l’entretien entre les émissaires de l’institution que dirige Michaëlle Jean et des responsables du parti de Sidya Touré.

‘’Nous avons surtout parlé du fichier électoral. Vous savez que l’OIF accompagne la Guinée. Ils sont venus nous demander de quelle manière s’impliquer pour le recrutement d’un opérateur technique’’, rapporte à la presse le député Saikou Yaya Barry qui a pris part à la rencontre.

Et de poursuivre : ‘’Nous avons évoqué les problèmes qui existent dans le fichier électoral. Le recensement des mineurs, la présence de personnes décédées, mais aussi et surtout les cas de doublons et l’augmentation du corps électoral d’une zone à une autre de façon incontrôlée’’.

Pour illustrer ses propos, le numéro un de la jeunesse de l’UFR avance : ‘’Quand vous prenez la Basse Guinée, il y a une augmentation de 4% contre 36% en Haute Guinée lors des élections en 2015. Tout cela pose problème’’.

Le parlementaire assure que l’OIF est consciente de cet état de fait et rappelle un souvenir amer de son implication dans le processus électoral. ‘’Depuis 2010, ils (OIF) étaient là, ils ont participé au recrutement des experts. Il y a même un certain Daniel qui a truqué les élections de 2010 qu’on a
fait fuir. Il y aussi le général Toumani Sangaré, président de la CENI qui était un expert de l’OIF. Donc, il y a eu ingérence de l’OIF dans la gestion des élections en Guinée’’, estime l’honorable Barry.

Boussouriou Doumba, pour VisionGuinee.Info
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