[dropcap]L[/dropcap]e secrétaire exécutif de l’Union des forces républicaines (UFR) étaient chez nos confrères des Grandes gueules ce vendredi 6 mai 2016. Il était question de la plainte de l’opposition contre la CENI et le ministre de l’Administration du territoire sur la position du parti de Sidya Touré. 

Le député de Kaloum reconnait aux opposants le droit de saisir les tribunaux. “S’ils ont porté plainte, c’est leur droit. Mais nous, on n’a pas besoin de rentrer dans ces détails-là. Tous les jours, on vous explique notre positionnement, vous ne voulez pas comprendre. Ça vous plait de rester dans ce débat inutile alors qu’on a dépassé ce stade”, indique Baidy Aribot aux animateurs des Grandes gueules.

Ce qui est sûr, laisse-t-il entendre, “nous continuons à travailler dans les démembrements de la CENI. Et si un parti politique ne veut pas y travailler parce qu’il ne veut pas sentir la présence de l’UFR, c’est son problème ! Nous assumons notre position actuelle. Nous sommes de l’opposition, on l’a dit à l’Assemblée nationale et partout”.

Pourtant, lui rappelle-t-on, Sidya Touré est Haut représentant du chef de l’Etat. Quant à Mohamed Tall, il occupe la fonction de ministre de l’Elevage au sein du gouvernement. “Est-ce la première fois qu’un membre de l’opposition se retrouve dans un gouvernement ?”, demande Baidy Aribot, avant de poursuivre : “On a le droit d’assumer nos choix politiques quand il s’agit de la bonne marche du pays. Etre dans le gouvernement ne fait pas forcement de l’UFR un parti de la mouvance”.

Pour lui, la CENI n’a rien à voir dans la position d’un parti X ou Y sur l’échiquier politique. “Ils n’ont qu’à nous laisser tranquille. On est de l’opposition, mais pas avec eux”, tranche le député de Kaloum.

En ayant des représentants au sein du gouvernement et continuer à se réclamer de l’opposition, “vous (l’UFR) mangez à deux plats”, relance un animateur de l’émission. Et de Baidy Aribot de répondre : “Parce que nous sommes forts, c’est pourquoi on mange. Mieux que ça, s’ils portent plainte contre nous devant les tribunaux de Conakry, qu’ils aillent aussi à la Haye (…). Qu’on arrête de nous emmerder avec cette histoire de positionnement de l’UFR”.

Boussouriou Doumba, pour VisionGuinee.Info

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