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Mutilations génitales féminines : ‘’ce n’est pas une pratique religieuse, mais…’’

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Une exciseuse exhibe son matériel de travail. Illustration.
Une exciseuse exhibe son matériel de travail. Illustration.

[dropcap]L’[/dropcap]ambassade des Etats-Unis d’Amérique en Guinée a servi de cadre mardi à une rencontre entre professionnels de la santé pour le lancement d’une campagne de sensibilisation sur les mutilations génitales féminines en Guinée. En dépit de l’engagement des partenaires, , le phénomène a toujours été un sujet tabou pour de multiples facteurs.

A en croire Dr. Mariama Djélo Barry, gynécologue, la pratique de l’excision demeure une préoccupation sanitaire alarmante au sein de la couche féminine en Guinée. ‘’Les femmes victimes de cette pratique, explique-t-elle, ne pourront jamais accoucher d’elles-mêmes et sont souvent soumises à des souffrances atroces lors de la césarienne’’.

L’oratrice indique que ‘’980 femmes sur 1 000 décèdent en donnant naissance et 136 bébés sur 1000’’. Pour elle, ‘’la pratique de l’excision n’est pas une pratique religieuse mais culturelle’’.

Pionnier de la lutte contre l’excision, Dr. Morissamda Kouyaté, directeur exécutif du Comité inter-africain sur les pratiques traditionnelles affectant la santé des femmes et des enfants estime que l’Afrique a des valeurs à vendre à travers le monde. ‘’Elle a aussi des pratiques qu’elle doit pouvoir bannir pour le bonheur de ces populations’’, plaide-t-il.

La Guinée, souligne-t-il, étant l’une des premières nations à manifester son désir de lutter contre les mutilations génitales féminines se retrouve au second rang mondial sur la pratique. Dr Kouyaté laisse entendre qu’il n’y a aucun fondement solide sur cette pratique qui persiste en Guinée malgré le tort que subissent les jeunes filles à bas âge dans la plus part des cas.

En Guinée, selon des statistiques fournies par les organisateurs de la rencontre, la pratique de l’excision atteint 97% chez les femmes. La Guinée occupe la deuxième place au rang mondial derrière le Soudan sur la pratique de l’excision. Les tranches d’âges les plus vulnérables sont de 5 à 9 ans (32%); de 10 à 14 ans (27%) et celles de 15 ans (3%). Sur 13.000 pratiques néfastes en Afrique, 12 000 sont subies par les femmes et 1000 pratiques seulement au niveau des hommes.

Boubacar Sidy BAH, pour VisionGuinee.Info

00224 628 32 85 65/sidy.bah@visionguinee.info

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2 commentaires
  1. Dit la verite dit

    slvp qui vous a dit que l excision est une culture. je m inscris en faux chez nous les musulmans c est une sunna.

  2. Dit la verite dit

    c est vs qui dites que c est une culture celles qui pratiquent savent que c est une sunna

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