[dropcap]D[/dropcap]éclenchée le 15 février, la grève générale a connu son épilogue vendredi dernier à l’issue de négociations entre le syndicat et l’Assemblée nationale. Le prix du carburant à la pompe, point d’achoppement entre le gouvernement et le mouvement social qui réclamait une baisse, reste maintenu à l’état actuel.  

Dans un entretien à VisionGuinee, Salmana Diallo, président du Conseil national des organisations de la société civile pour la démocratie et le développement de la Guinée a condamné avec la ‘’dernière énergie le fait que le gouvernement ait refusé catégoriquement de réduire le prix du carburant et la diminution du prix du transport’’.

Il affirme que l’assemblée nationale s’est substituée au gouvernement pour négocier avec les syndicats. ‘’Cela veut dire que les députes ont trahi le peuple de Guinée. Ils sont élus par le peuple, donc ils auraient dû défendre ses intérêts. Au lieu de cela, ils ont voté une loi en augmentant les taxes et cela s’est répercuté sur le prix de denrées de première nécessite. Pourquoi donc refuser de mettre la pression sur le gouvernement pour recuire le prix du carburant?’’, se demande t-il.

‘’Ils devaient intervenir pour ne pas qu’il y ait la gréve. Mais ils attendent qu’on ait 4 jours de grève qui a joué sur l’économie guinéenne, et faire les sapeurs-pompiers’’, dénonce Salmana Diallo qui enchaîne avec des interrogations : ‘’Est-ce que ces députés se déplacent au terrain pour connaitre la réalité des guinéens ? Est-ce qu’ils sont même soucieux des conditions de vie des guinéens qui les ont élus ?’’.

Boussouriou Doumba, pour VisionGuinee.Info

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