[dropcap]D[/dropcap]es militants de l’UFDG ont été blessés dans des affrontements qui ont éclaté samedi et dimanche à Bambeto et à Hafia. Malgré son exclusion du parti, Bah Oury continue de rencontrer les militants à la base et considère cette démarche comme sa nouvelle stratégie politique.

Bah Oury accuse le camp de Cellou Dalein Diallo d’“instrumentaliser des jeunes pour semer le désordre” dans ses meetings politiques. ‘’Il n’y a pas d’affrontements entre les militants de l’UFDG. Il y a un clan, celui de Cellou Dalein qui achète la conscience de quelques jeunes désœuvrés et les instrumentalise pour attaquer les militants et responsables de l’UFDG qui ne partagent pas le point de vue de Cellou Dalein’’, se défend-il.

‘’On ne peut pas laisser l’UFDG entre des mains qui risquent de noyer le parti. C’est une question de morale, de justice et de responsabilité politique. Le culte de la violence qu’exprime Cellou Dalein, nous ne voulons pas aller sur ce terrain’’, martèle l’ancien numéro deux du principal parti d’opposition. 

Il affirme que son combat vise à “redonner à l’UFDG des valeurs dont l’esprit de tolérance, l’ouverture, le progrès, la modernité et l’abandon de la culture de ghettoïsation que Cellou Dalein veut imprimer’’. 

L’ancien vice-président de l’UFDG prévient qu’il ne lâchera pas prise et se dit déterminé à changer le leadership au sein du parti. ‘’Il faut que l’UFDG soit une opposition constructive ouverte sur les réalités guinéennes et ça passe nécessairement par un changement de leadership’’, estime-t-il. ‘’L’UFDG est mal géré, nous ne pouvons pas laisser le parti entre des mains qui sont en train de le détruire. De ce point de vue, c’est irréversible, il faut que le combat aille jusqu’au bout’’. 

Djiwo Barry, pour VisionGuinee.Info

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