[dropcap]L[/dropcap]e mercredi 10 septembre dernier, lors de la rencontre entre le Premier ministre Ibrahima Kassory Fofana et la Commission électorale nationale indépendante (CENI), Maître Salifou Kébé, a annoncé que toutes les contraintes ont été levées pour l’organisation des élections législatives.

Une déclaration qui ne laisse pas indifférent le coordinateur de la cellule de communication de l’UFDG qui émet des doutes sur la possibilité d’organiser des législatives d’ici la fin de l’année.

‘’Il faut faire attention avec ce type de déclarations. Il y a des contraintes que le gouvernement peut lever qui sont liées à la mise à disposition des ressources financières. Mais il y a aussi des contraintes qui sont liées à l’opération technique qui ne sont pas de la volonté du gouvernement et qui ne dépendent même pas de la volonté de la CENI’’, estime Ousmane Gaoual Diallo.

‘’On ne peut pas dire de façon hasardeuse que les contraintes sont levées juste pour donner le sentiment que l’on peut organiser des élections d’ici la fin de l’année. Je pense c’est un peu trop dire de la part du président de la CENI’’, ajoute-t-il.

Le député uninominal de Gaoual s’est dit sceptique sur la possibilité d’organiser des élections législatives avant la fin de l’année.

‘’Techniquement, chacun peut comprendre que c’est quelque chose qui ne pourra pas se faire courant 2019. Ils peuvent faire leur déclaration, mais on n’est pas dupes. Nous connaissons les étapes qui restent. Les procédures techniques qu’il faut suivre pour arriver au démarrage effectif de la révision du fichier électoral’’, assure Ousmane Gaoual Diallo.

Djiwo BARRY, pour VisionGuinee.Info

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