[dropcap]L'[/dropcap]ex-chef de la junte militaire, Moussa Dadis Camara a annoncé lundi, lors d’une conférence de presse à Ouagadougou, qu’il se portait candidat à l’élection présidentielle prévue au mois d’octobre prochain.

Joint par VisionGuinee, son avocat Me Jean Baptiste Jocamey Haba affirme que rien, pour l’instant, ne peut empêcher la candidature de l’ex-chef de la junte. Car, indique-t-il, il ne faut pas faire d’amalgame entre le dossier du massacre du 28 septembre et la candidature à la présidentielle de Moussa Dadis Camara.

A l’état actuel de la procédure, précise Me Haba, Dadis n’est pas encore mis en cause. ‘’Cela veut dire qu’il ne peut pas être empêché. Et même s’il est inculpé dans l’affaire du 28 septembre, la procédure nous dira s’il l’est directement ou indirectement en tant que co- ou auteur des infractions qui ont été perpétrée au stade le 28 septembre 2009’’.

Mieux encore, renseigne l’avocat de Dadis, l’inculpation ne signifie pas culpabilité. ‘’Tant qu’une décision prononcée par une juridiction répressive n’a pas été prise contre l’empêchant de se jouir de ses droits civiques, il peut valablement faire la politique’’, souligne Jean Baptiste Jocamey qui insiste sur le fait que rien pour l’instant ne peut empêcher la candidature à la présidentielle de l’ex-chef de la junte.

Boussouriou Doumba, pour VisionGuinee.Info

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