[dropcap]L[/dropcap]es candidatures pour la présidentielle du 11 octobre prochain continuent de tomber à compte-goutte. Après Alpha Condé, candidat à sa propre succession et présenté par le Rpg Arc-en-ciel, Sidya Touré de l’Ufr, Cellou Dalein Diallo de l’Ufdg, Papa Koly Kourouma de Grup, Faya Millimouno du BL, Georges Gandhi Faraguet Tounkara de l’Ugdd, c’est au tour du candidat investi par le Pedn, Lansana Kouyaté de déposer sa candidature ce mardi 1er septembre à la Cour constitutionnelle.

Persuadé qu’on ne prend pas part à une élection sans avoir l’espoir d’en sortir vainqueur, l’ancien Premier ministre, Lansana Kouyaté s’est montré confiant de remporter ce scrutin, non sans exprimer quelques inquiétudes de sa formation politique quant à la crédibilité de ces consultations.

‘‘Notre formation politique n’est pas rassurée de la crédibilité de cette élection. Car, toutes les conditions préjudicielles ne sont pas réunies. D’abord, tout ce qui a été fait comme débat pour mettre en place un fichier électoral accepté de tous. Ensuite, une recomposition de la Commission électorale nationale indépendante (CENI). Et, encore dans le cadre de la négociation pour revoir les structures à la base comme des communes où les maires ont été nommés et non élus. Rien de tout cela n’est respecté à ce jour’’.

Quoique gardant l’espoir habituel comme indiqué dans la signification de l’acronyme qui forme le nom de son Parti de l’espoir pour le développement national, Lansana Kouyaté a tenu à rappeler ceci : ‘‘Quatre-vingt pour cent des crises majeurs en Afrique viennent soit des dissensions préélectorales soit des dissensions post-électorales’’.

Mady Bangoura, pour VisionGuinee.Info

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