[dropcap]A[/dropcap] peine rentré de Marrakech où il a assisté au lancement de la 22^e Conférence des parties (COP 22), le président Alpha Condé a officié la cérémonie de clôture de la Semaine nationale de la citoyenneté et de la paix (SENACIP) entamée mardi 1er novembre sur l’ensemble du territoire guinéen ainsi que dans les représentations des missions diplomatiques et consulaires accréditées à l’étranger.

Invité à la tribune pour livrer son discours, le chef de l’Exécutif a commencé par saluer la présence des présidents des institutions républicaines, celle du Premier ministre, Mesdames et des autres membres du gouvernement, du chef de file de l’opposition, des représentants du corps diplomatiques et consulaires, des représentants des institutions internationales, des coprésidents de la Commission provisoire de la réconciliation nationale, ainsi que d’autres distingués invités.

«Permettez-moi, en ce jour marquant la clôture de la cérémonie de la première édition de la Semaine nationale de la citoyenneté et de la paix, d’exprimer mes vives félicitations pour la mobilisation populaire et de féliciter les membres du Comité, à la tête, le ministre Gassama et les membres du gouvernement», a indiqué Alpha Condé à l’entame de son speech.

«Cet évènement, poursuit-il, vient après le travail important réalisé par les coprésidents qui nous ont permis de présenter la situation réelle de la Guinée pour que les Guinéens puissent se réconcilier. Nous associons donc à cet hommage les deux coprésidents, Monseigneur l’archevêque et le grand (petite pause: le temps pour l’orateur de chercher le mot qui convient, Ndlr) Monseigneur Salif Camara, imam de la grande mosquée».

Une appellation premier du genre et que l’imam Elhadj Mamadou Saliou Camara n’aura certainement pas acceptée. Quand on sait que le terme « Monseigneur » n’est pas approprié pour un musulman et de surcroit leader religieux de sa carrure.

Par Mady Bangoura