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Quand Sidya Touré se moque du gouvernement

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[dropcap]P[/dropcap]ar les temps qui courent, des ponts s’écroulent. Plusieurs ouvrages de franchissement, datent de l’ère coloniale, ont cédé les uns après les autres et, en ce début de la saison des grandes pluies, donnant ainsi du fil à retordre au ministère des Travaux publics.

Une actualité qui ne laisse pas indifférent le haut représentant du chef de l’Etat. ‘’La situation de notre pays est très difficile’’, reconnait Sidya Touré.

En Guinée, fait-il savoir à ses militants, ‘’il y a six ponts qui sont écroulés. Le rôle de l’administration, c’est de vérifier ces choses’’.

En avril dernier, le président de la République a procédé au lancement officiel des travaux de reconstruction de la route nationale Coyah-Dabola. Sidya Touré se demande où en est le gouvernement.

‘’On nous a dit qu’on a trouvé des fonds pour améliorer la route à partir de Coyah jusqu’à Dabola et que les études ont été faites. On a même la première pierre’’, ironise le haut représentant du chef de l’Etat qui souhaite savoir quelles études ont été faites par le gouvernement.

Boussouriou Doumba, pour VisionGuinee.Info
00224 666 90 54 16/boussouriou.bah@viisionguinee.info

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5 commentaires
  1. Gorkho dit

    Ce n est pas alpha conde qui a construits ces ponts. Mais sydia toure lorsque tu etait premier ministre du feu lansana conté , il fallait lui dire de changer ces ponts avant l arrivé du président alpha Condé. Du n importe quoi

  2. I. Mb. SOW dit

    Pour une fois j’adhère entièrement à ces propos de SIDYA empreints d’ironie, même si cela ne fait pas vraiment marrer nos pauvres concitoyens qui empruntent ces routes au quotidiens.
    Et pour avoir déjà abordé ce désastre des infrastructures routières guinéennes dans mes précédents posts, j’ajouterais simplement que même si AC avait de véritables et bonnes ambitions pour les Guinéens, sa méthode de gouvernance opaque et autocratique ne pouvait que l’empêcher de voir où se situent les besoins prioritaires du pays et comment mettre en oeuvre des moyens idoines pour les satisfaire; tout en consolidant l’unité et la cohésion de ce peuple que l’on a toujours fait aduler tout ce qui est étranger à lui-même, hélas !
    Le pouvoir AC n’est certes pas seul responsable de la faillite générale de l’Etat guinéen depuis 1958, mais en hypothéquant, comme il le fait nos ressources minières notamment, en dilapidant de manière aussi inédite nos maigres deniers publics et en portant ces coups de canif mortels au processus de démocratisation si chèrement amorcé depuis les années 1990, l’écrasante majorité des Guinéens qui tirent le Diable par la queue, ne pourront que se réjouir légitimement de voir arriver sa fin définitive en 2020.

    1. gassama dit

      I.mb sow c est bous qui souffrent pas les guinéens.

  3. MR SANOH ISSA dit

    Merci gonkho

  4. I. Mb. SOW dit

    M. Gassama,
    Sachez que si je ne regardais que ma situation personnelle, je me foutrais éperdument des souffrances que vivent les populations en Guinée.
    Vous avez peut-être raison, si vous voulez insinuez que certains Guinéens ignorent même qu’ils souffrent injustement dans un pays qui est potentiellement riche, pourtant. A l’inverse, vous avez tout faux, si vous cherchez à me renvoyer à ma dynamique communauté peule qui s’en sort globalement mieux que toutes les autres du pays (comme cela se voit facilement aux 4 coins du territoire national). En réalité, vous conviendrez bien avec moi qu’un Etat, en 2018, ce sont entre autres des hôpitaux fonctionnels, des écoles correctes et suffisantes, des voies de communication adaptées aux défis de développement, des débouchés attrayants pour les jeunes générations, des cadres sociopolitique et juridique à la hauteur des droits collectifs et individuels des citoyens, une administration faite non pas pour racketter les citoyens, mais pour les servir, des services d’eau et d’électricité assurés à tous, sans qu’il ne soit nécessaire d’être redevable à un chef d’Etat, etc. Bref, toutes choses dont le manque cruel et persistant me font dire que nos populations tant urbaines que rurales souffrent bel et bien d’une mal gouvernance chronique du pays et ce à des degrés certes divers, depuis 1958.
    Et si on était des Sanakous, je vous dirais même qu’il est grand temps pour les Guinéens avisés d’envisager l’unique option qu’ils n’ont jamais voulu essayer: élire enfin, le plus largement et démocratiquement possible un président peul en 2020, pour voir ce que cette solution-là (aussi) produira comme résultats pour le bien de toutes et de tous; dans ce pays qui est somme toute resté hélas foncièrement ethnicisé.
    Autant vous préciser je n’ai ni ambition politique, ni aucun lien particulier avec un parti politique guinéen (…) Bien à vous !

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