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Relance du dialogue : voici les trois points essentiels à régler avec le gouvernement (Sidya)

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[dropcap]L[/dropcap]e dialogue politique en panne, faute de consensus entre mouvance et opposant, peine à être relancé. Des discussions informelles sont engagées entre les deux bords politiques sous les hospices de la communauté pour adopter une nouvelle méthode qui consiste à travailler dans un cadre plus restreint.

Sidya UFR GuineeA l’issue des récentes concertations avec la communauté internationale, un document de travail résumant les différents points à aborder autour de la table de négociations a été remis à la mouvance et à l’opposition. De passage dans Face à l’Info, le président de l’Union des forces républicaines a déclaré qu’il y a trois points essentiels à régler avec le gouvernement lors du dialogue

Premièrement, indique Sidya Touré, ‘’le fichier électoral, à mon sens c’est un élément central des débats. Parce que notre fichier électoral après la révision avait apparemment grossi. Donc le chiffre pratiquement a augmenté de près de 1,2 à 1,3 millions d’électeurs supplémentaires. L’explication que nous connaissons dont on a absolument toutes les preuves, c’est qu’il y a eu des recensements totalement inacceptables de mineurs notamment. Nous allons essayer de corriger ces choses-là. Notre objectif, c’est d’assainir le fichier. Je crois que c’est le point numero 1’’.

Deuxièmement, poursuit l’ancien Premier ministre, c’est le problème de la CENI. ‘’Vous savez que la commission électorale nationale indépendante a été mise en place par la base de la loi 016 qui veut qu’il y ait une parité au sein de la CENI entre l’opposition et la mouvance présidentielle. Aujourd’hui, l’opposition ne peut pas réclamer plus de 3 à 4 commissaires sur les 25 qui s’y trouvent. Nous tenons absolument à avoir nos représentants pour des élections aussi importantes que la présidentielle’’. Parce que, argue-t-il, ‘’il faut que la voix de l’opposition puisse se faire comprendre au niveau de cette CENI. Sinon nous estimons qu’on ne peut pas aller dans ce sens sans qu’il y ait cette révision du nombre de commissaires de l’opposition’’.

Le troisième point, énumère Sidya Touré, concerne l’organisation des communales. ‘’Nous souhaitons que ces élections se tiennent avant la présidentielle. Nous en sommes encore là. Des propositions ont été faites d’une répartition dans les différentes sous-préfectures notamment en ce qui concerne les communes urbaines, nous n’avons pas encore étudié toutes ces questions. Demain (vendredi), nous allons nous retrouver pour voir si on évolue ou pas sur cette question. Mais il ne peut pas y avoir d’élections par la suite de la présidentielle sans que ces questions ne trouvent de solutions’’.

Boussouriou Doumba, pour VisionGuinee.Info

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1 commentaire
  1. Y'en a marre dit

    Pour les communales, si vous acceptez une répartition dans les communes, c’est que vous acceptez de violer la loi avec la mouvance. Et donc tout ce que vous avez réclamer jusqu’ici tombe à l’eau car la loi ne dit pas de repartir des maires entre des entités. Il faut une élection et non des nominations.
    En outre la Guinée à des centaines de partis politiques, une société civile et d’autres organisations, comment voulez-vous repartir les maires ?

    A force de signer des accords qui violent la loi, vous finirez tous par brûler ce pays un jour.
    Vous n’avez pas tiré les leçons des accords passés on dirait.

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