[dropcap]S[/dropcap]aidou Diallo a succombé à ses blessures samedi après avoir été atteint par une balle vendredi en marge des funérailles des victimes des manifestations. Alhassane Diallo, rencontré dans la concession familiale à Cosa, dans la haute banlieue de Conakry, le frère de la victime a relaté dans quelles circonstances qu’il a appris la triste nouvelle.
Parti assister aux obsèques de huit nouvelles victimes des répressions meurtrières à Conakry, Saidou Diallo, élèves en Terminales Sciences Mathématiques, y croisera la mort.
‘’Hier à 18h, jetais à Hamdallaye quand on m’a appelé pour m’annoncer que mon frère a été touché [par balle] à Bambeto-magasins. Je suis rentré à la maison. Jusqu’à 20h, on n’a pas d’informations fiables pour savoir si c’est notre Saidou ou un autre’’, a indiqué Alhassane Diallo à VisionGuinee.
Tard dans la soirée du vendredi, a-t-il poursuivi, ‘’un jeune est venu nous annoncer qu’il est à l’hôpital Jean Paul 2 de Taouyah. Une fois sur les lieux, on s’est rendu compte que c’est bien lui. De là-bas, on l’a envoyé à l’hôpital Donka. Avec les médecins, on n’a reçu aucune information fiable. Ils nous demandaient d’attendre. C’est quand il est décédé qu’on nous a informés’’.
Son frère, encore sous le choc, peine à articuler. ‘’Quand tu perds une personne proche de toi, ce n’est pas facile d’oublier. Lorsqu’une personne prend une arme pour tirer sur un frère, ça fait très mal. Tous ces corps qu’on a enterrés au cimetière de Bambeto, ce ne sont que des jeunes’’, a-t-il déploré.
Il invite l’opposition à trouver d’autres moyens de contestation pour éviter les pertes en vies humaines. ‘’S’il y a d’autres moyens pour les opposants sans qu’il n’y ait des violences, qu’ils nous les montrent’’, a imploré Alhassane Diallo.
Salimatou BALDE, pour VisionGuinee.Info
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C’est parce que ceux qui meurt ne sont pas ses enfants que Dalein se plait a envoyé les enfants des pauvres dans la rue .