[dropcap]L[/dropcap]e gouvernement et le Syndicat libre des enseignants et chercheurs de Guinée (SLECG) étaient en négociation ce vendredi. Les deux parties se sont quittées en début de soirée sans aucun accord de sortie de crise.

Mounir Camara, le conseiller du Premier ministre, a demandé aux syndicalistes de sursoir à la grève et de poursuivre les négociations autour de la table. Un appel qui n’est pas tombé dans de bonnes oreilles.

‘’Nous ne nous sommes pas entendus. Nous nous attendions aujourd’hui à la satisfaction de nos préalables notamment la non-ingérence de l’administration dans les affaires syndicales, la poursuite des loubards qui ont vandalisé notre siège’’, réagit Oumar Tounkara, adjoint au secrétaire général du SLECG.

‘’Nous leur avons dit les 8 millions GNF sont négociables. Nous nous attendions à une proposition concrète du gouvernement’’.

Mais, regrette-t-il, ‘’on ne nous a fait aucune proposition à part nous dire qu’il y a des contraintes budgétaires et que l’année tend vers sa fin. Donc, le gouvernement ne peut pas payer les 8 millions GNF. Nous allons rendre compte à la base demain à l’assemblée générale où nous ferons le compte rendu. C’est l’assemblée qui nous dictera la conduite à tenir’’.

Le camarade Tounkara accuse les gouvernants d’un manque de volonté. ‘’Ils parlent de contraintes budgétaires, mais nous savons que l’argent circule à flot (…). La grève continue tant qu’il n’y aura pas  de propositions concrètes autour des 8 millions’’, coupe court le secrétaire général adjoint du SLECG.

Boussouriou Doumba, pour VisionGuinee.info

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